MARINE ANCIENNE
Lettre K Page 2 |
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Voir aussi : Lexique général des termes marins pour la lettre K |
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Kettuvalom | Bateau traditionnel de l'état du Kerala, situé à l'extrême Sud-Ouest de l'Inde, où le terme "kettuvalom" signifie "bateau cousu main". Ces embarcations, faites de bois d'anjili et de nattes de coco, ont été par le passé employées pour transporter la moisson de riz autour des mares. Les kettuvaloms sont aujourd'hui pour la plupart recyclés en "house-boats" pour le tourisme. |
Knarr |
Knarr (pluriel : knarrer) or knaar ou knörr était le nom générique pour les bateaux de transport et de commerce des Vikings. Généralement fait de chêne, bordé à clin, le knarr était un navire de transport de marchandises très répandu dans la région scandinave. Il mesurait de 15 à 21 mètres de long sur 5 à 6 mètres de large, et possédait un unique mât orné d'une voile carrée. Conçu pour contenir une cargaison importante, il était plus lourd, plus large, avec une carène plus profonde que les navires utilisés pour piller, les langskips. |
Kogge (ou cogue) |
Navire marchand utilisé dès la fin du XIIe siècle en mer du Nord par les cités commerçantes allemandes réunies en ligue (dont la plus importante fut la ligue hanséatique) pour défendre et faire prospérer leur commerce. Il transportait des cargaisons de marchandises et des soldats. La Cogue avait des châteaux à la proue et à la poupe pour faire la guerre. Lors d'une bataille navale les cogues, voiliers lents, ne s'éperonnaient pas mais cherchaient à se rapprocher des navires ennemis pour noyer leurs ponts sous un déluge de flèches. Aux XIIIe et XIVe siècles les guerriers jetaient parfois des nuages de chaux vive qui brûlaient les yeux de leurs ennemis. La Cogue était caractérisée par un fort tirant d'eau, un franc-bord élevé, un long plan latéral et une quille droite. Sa silhouette fut longtemps caractérisée par un château arrière et un gaillard nettement rapportés, qui s'harmonisèrent peu à peu avec la coque pour en devenir parties intégrantes. Meilleur voilier que le vaisseau rond qui naviguait jusqu'alors, elle disparut au XIVe siècle, au profit du Hulk (ou Hourque), de plus fort tonnage. |
Kon-Tiki | Nom d'un personnage mythique : le fils du Soleil, qui aurait été le chef d'une population autochtone d'Amérique du Sud ayant fui « vers l'Ouest », c'est-à-dire en Polynésie, à la suite d'une invasion de son territoire. C'est pour vérifier cette hypothèse que l'ethnologue Thor Heyerdahl construisit un radeau qu'il baptisa précisément Kon-Tiki. Ce radeau, copie exacte des engins fabriqués par les anciennes populations du Pérou et de l'Equateur, était formé de neuf troncs de balsa dont le plus long (14 m environ) constituait la pièce centrale, les autres diminuant progressivement de longueur pour n'atteindre plus que 9 m sur les côtés. La liaison transversale était assurée par des troncs de balsa de 5,50 mètres. Aucune pièce métallique n'entrait dans la construction, l'ensemble étant amarré et réuni au moyen de filins de chanvre. Un mât de 9 m portait une voile carrée de 4,50 m sur 5,50 m. Sur l'arrière du mât était édifiée une cabine de 2,45 m sur 4,25 m, destinée à abriter l'équipage de six hommes ; les cloisons de cette cabine étaient en bambou tressé et le toit formé par des feuilles de bananier. Un aviron de queue de 4,50 m permettait de garder à peu près le cap, concurremment avec des planches verticales jouant le rôle de dérives. Un tel engin ne pouvait évidemment naviguer qu'aux allures portantes. Parti de Callao (Pérou) le 28 avril 1947, le Kon-Tiki s'échoua le 7 août à Raroia, dans les Tuamotus. Renfloué et ramené en Norvège, le radeau est conservé à Oslo. |
Kouffa | Embarcation du Tigre et de l'Euphrate, en peau tendue sur une carcasse de bois tendre. Il reproduit la forme et la structure du coracle irlandais, démontrant ainsi la convergence des solutions imaginées pour naviguer, dans les pays les plus éloignés, mais déterminées par un milieu et des ressources semblables. |
Voir aussi : Lexique général des termes marins pour la lettre K |
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