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MARINE ANCIENNE

Lettre T
Page 2
Lexique des termes marins Voir aussi :
Lexique général des termes marins pour la lettre T
Tjotter
Tjotter
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Le tjotter était le plus petit voilier de travail utilisé au transport et à la pêche sur les canaux de la Frise, en Hollande.
D'une longueur maximale de 5,40 mètres, il présente des formes très rondes. Non ponté, il porte deux dérives latérales pivotantes et un gouvernail très large dont la tête est souvent décorée.
Avec ses fonds plats, il pouvait naviguer dans très peu d'eau, et son mât rabattable instantanément, grâce à un contrepoids fixé à son pied, lui permettait de passer sous les ponts sur son erre.
Topo
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Petite embarcation vénitienne.
Toue
Toue
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Embarcation intermédiaire entre le chaland et le fûtreau, très en vogue sur la Loire au XVIIIe et XIXe siècles.
Non pontée et à fond plat, elle était parfois gréée d'une voile carrée, plus petite que celle des gabares.
Bateau à tout faire, elle servait aussi bien au transport des personnes ou des marchandises qu'à la pêche, au cabotage fluvial ou à la culture et la récolte des roseaux.
Toue cabanée
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La toue était également utilisée par les pêcheurs de saumons et d'aloses.
La toue était souvent équipée d'un abri en forme de cabane, et était alors nommée toue cabanée.

Les dimensions d'une toue variaient entre 10 et 15 mètres de long pour environ 3 mètres de largeur. Elle pesait de 3 à 8 tonnes.
 
La toue sablière.
Spécifiquement conçue pour extraire le sable des grèves de la Loire, c'était une embarcation à fond plat, bordée à clin.
D'une longueur de 10 à 20 mètres, d'une largeur de 2 à 3 mètres, elle avait une capacité de charge pouvant aller jusque environ 10 tonnes. La hauteur de ses bordés ne dépassait pas 0,80 mètre, afin de minimiser l'effort des sabliers lors de l'extraction du sable.
Tourmentin Tourmentin était le nom donné, primitivement, au perroquet de beaupré des vaisseaux, en raison de sa manœuvre difficile.
Petit foc ou trinquette en forte toile, très résistante, employés par gros temps.
Trainière
Trainière
Embarcation traditionnelle basque (voile-aviron), destinée à la pêche, dont l'apparition date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Son nom provient du filet tournant et coulissant "traina". Elle correspond certainement à une forme évoluée de la lanche sardinière nommée "Baideko" (de la baie) dont il est fait mention en 1353 dans les ordonnances de la confrérie des pêcheurs de Bermeo. Spécialisée dans la capture de la sardine et de l'anchois, la trainière est conçue pour manœuvrer à l'aviron les filets tournants et coulissants (traina, xerkoa, bolintxa) et pouvoir s'éloigner un peu plus des baies ou des estuaires.
La trainiere Ameriketatik
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Photo: José Arocena
http://www.sextan.com
En été et sous voile, la trainière pratique la capture du thon avec des lignes traînantes.
Le gréement est composé de 2 voiles au tiers : la plus grande sur le grand mât central (masta nagusia) et la plus petite sur le mât de misaine (trinketa). Un gouvernail amovible est alors placé à l'étambot.
Trait carré Gréement dont les voiles principales sont carrées.
Traversier Type de bateau de pêche ou de passage non ponté du XVIIIe siècle, gréé d'une seule voile carrée sur un mât central, et parfois d'un foc.
Tréou Voile carrée des bateaux latins, portée dans le mauvais temps.
Trière Voir trirème.
Trincadoure Chaloupe des côtes d'Espagne, forte et bien voilée.
Trinquet Mât de misaine, généralement incliné sur l'avant, des bâtiments portant des voiles latines.
Par extension, nom donné à la voile du mât de trinquet ou au petit foc d'un bateau dépourvu de ce mât.
Trirème
Trirème romaine
Agrandir Trirème romaine
Nom de la trière pour les latins.
Sur l'antique trirème, ou trière, considérée en son temps comme le plus efficace et le mieux construit des navires, nous ne possédons que des renseignements pauvres et controversés. Il n'est pas établi qu'elle dérive de la rapide et manœuvrante birème dont aurait été accrue la puissance de choc pour l'éperonnement, la plus redoutable technique de destruction navale jusqu'à l'apparition du canon.
Trois-mâts
Le Mayflower
Agrandir Le Mayflower
Terme générique désignant les navires à voiles portant un grand mât, un mât de misaine et un mât d'artimon.

La Santa Maria
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Gréés de voiles carrées, latines ou auriques, les trois-mâts n'ont survécu, à l'ère de la propulsion mécanique, qu'en qualité de voiliers-écoles dans plusieurs Marines étrangères (c'est le cas, par exemple, du Gorch Fock, pour l'Allemagne, du Libertad, pour l'Argentine, ou encore de l'Amerigo Vespucci, pour l'Italie).
La caraque Santa Maria de Christophe Colomb était un trois-mâts. Le célèbre Mayflower (1608) avait deux phares carrés sur chacun de ses deux mâts avant et une voile latine à l'artimon. La civadière existait sur ces navires ; elle ne devait faire place aux focs qu'au XVIIIe siècle.
 
Le Belem
Agrandir Le Belem
A l'apogée de la marine à voile, au début du XIXe siècle, on distinguait quatre types de trois-mâts :
  • Le trois-mâts carré (ou franc), dont tous les mâts portaient des voiles carrées.
  • Le trois-mâts barque, gréé de voiles carrées au mât de misaine et au grand mât et d'une voile aurique à l'artimon.
  • Le trois-mâts goélette, qui avait des voiles carrées au mât de misaine, des voiles auriques aux deux autres mâts.
  • La goélette à trois mâts, qui portait des voiles auriques aux trois mâts.
Trou de chat Sur les voiliers à gréement carré, ouverture dans la hune pour le passage du ton du bas-mât et du pied du mât de hune et laissant un espace suffisant pour permettre à un homme de corpulence moyenne d'accéder à la hune.
Mais les marins de la voile mettaient un point d'honneur à ne pas utiliser ce passage et montaient par les enfléchures des gambes de revers, qui prenaient dans ce cas le nom d'échelles de revers.
Traduit lubber's hole en anglais, le terme anglais lubber (empoté, maladroit) exprime le dédain suscité par ce moyen d'arriver à la hune (manque de métier ou d'agilité).
Txalupa handi
Txalupa handi
Egalement appelée chaloupe biscayenne ou biscaïenne ou biscaiene (vieux français), à noter la similitude de prononciation du mot txalupa avec celui de chaloupe.

Chaloupe allongée, non pontée, à la proue et la poupe en pointe, gréée de deux voiles au tiers et pouvant également être armée d'avirons.
Utilisée au début du XIXe siècle pour la pêche dans la Baie de Biscaye, elle a aussi été employée dans la chasse à la baleine.

Txalupa Handi
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Photo: José Arocena
http://www.sextan.com
Ce type d'embarcation performante s'est progressivement répandu le long de la côte atlantique, modifiée en fonction des nécessités des différentes zones de navigation.
Au milieu du XIXe siècle, la biscayenne devient bisquine et donne naissance, en Bretagne Nord et en Normandie, à une progéniture très variée, en taille comme en gréement.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, des corsaires vont convertir les chaloupes basques en un navire de guerre, en l'armant d'un canon.
Les dernières txalupa handi ont été utilisées jusqu'au début du XXe siècle.
Lexique des termes marins Voir aussi :
Lexique général des termes marins pour la lettre T


 
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