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L'histoire et les traversées du Mandragore 1

Description du bateau

Au large de l'ile d'Oléron , en route vers Royan
LONGUEUR 6m50
LARGEUR 2m50
TIRANT D'EAU 1m20
POIDS LEGE 1200 kg
LEST FONTE 500 kg
VOILURE 23 m²
HAUTEUR DU MAT 6 m
RESERVOIR D'EAU 100 L
MOTORISATION 6 CV

Le moteur, un Vire In-bord essence, fut débarqué en Grèce pour cause de disfonctionnement dangereux.


Coque en stratifié monolithique
Barrots en lamellé-collé Acajou-Frêne
Pont en contre-plaqué Acajou 15mm
Cloisons et aménagements en C.P. 10 et 5mm
Mât en Pin d'Orégon

AMENAGEMENTS

Par rapport à la version standard, le cockpit avait été réduit afin d'agrandir la cabine.
A l'intérieur, deux couchettes transformables en tatami, une grande table à cartes et un petit coin cuisine, avec une hauteur sous barrots de 1m30.

EQUIPEMENTS

Le bateau était homologué en 3ème catégorie et équipé en 5ème.

L'équipement électronique était minimal, un récepteur radio-gonio et un sondeur.
Le loch était "manuel", constitué d'une bouteille et d'un filin à nœuds.

Un premier régulateur d'allures "maison" avec fletner fut ensuite abandonné au profit d'un Navik.

Deux panneaux solaires, également "maison", limitaient la décharge de la batterie.

Le mouillage était très surdimensionné avec 2 ancres plates de 11 et 14 kg et de la chaîne de 8mm, mais je n'ai jamais chassé.

SECURITE

Une cloison étanche à 1m50 de l'étrave.
Un volume gonflable d'un mètre cube dans la cabine.
Des pains de mousse dans les compartiments arrières.

VOILURE

Voile en Dacron, lattes en bambous, vergue et bôme en sapin lamellé.
Le mât, plein, était articulé sur le pont et (très) haubané par des câbles en acier galvanisé.

 

A la table à carte
Vue de l'intérieur

La table à cartes et le poste de veille sous la bulle.

Une petite barre à roue y sera installée au Brésil.
 
Les premiers essais sous voile à Rouen.
premiers essais sous voile             Les essais à Rouen

LE BILAN

La voilure de jonque m'a donné beaucoup de satisfaction bien qu'elle n'ait pas été particulièrement adaptée à cette coque. Une voilure type "Hasler", à plus grand allongement, aurait sûrement mieux convenu au plan de dérive.

Haubaner le mât, hormis son côté rassurant, était une grossière erreur et ne peut se justifier que sur une très grosse unité. Cela augmente le poids dans les hauts et empêche de déborder correctement la voile qui rague inutilement. C'est aussi se priver de la possibilité de mise en drapeau.

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La construction par elle-même était correcte mais j'aurai pu gagner un peu de poids en limitant un suréchantillonnage certainement inutile.
Il est difficile de vivre des années sur un bateau sans embarquer moult choses diverses et pesantes et l'on paye cher ce surpoids dans les petits airs. Il est facile de s'en persuader en lisant les récits de mes traversées.
On peut aller très loin sur un 6m50, mais il faudrait pouvoir le concevoir pour çà, et c'est une autre histoire !

Un carénage, avec application d'antifouling, avait été fait à Sète, avant le départ ; le suivant n'a été fait qu'à Rio, soit trois ans plus tard !! Faute de moyens, je me contentais de plonger pour gratter la coque.

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En conclusion, le Mandragore était un bateau bien sympathique, solide et sûr, ne réclamant que peu d'entretien, avec un gréement et une voilure quasi indestructible, mais il n'était pas vraiment adapté à son programme.

 
 
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