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Lexique de météorologie

CANICULE Période ( s'échelonnant de un jour à plusieurs mois) de très grande chaleur.
CAPTEUR MÉTÉOROLOGIQUE Appareil qui permet de transformer un élément du temps (température, vent, etc.) en un signal électrique ou numérique dans le but d'obtenir une valeur précise.
CARBONIQUE (gaz) (CO2)
L’atmosphère en contient très peu (0.0035%) mais sa concentration augmente très rapidement. Absorbant le rayonnement terrestre, il participe à l’effet de serre.
CARTE MÉTÉOROLOGIQUE Carte géographique sur laquelle des informations climatologiques sont présentées, comme la distribution annuelle des précipitations, les températures moyennes dans le monde.
CARTE SYNOPTIQUE Carte géographique sur laquelle les conditions ou les éléments météorologiques sont représentés par des chiffres, des symboles ou des lignes.
CELLULES Les cellules sont des zones limitées d'air qui subissent des mouvements verticaux produits par la convection. Elles apparaissent généralement près d'une surface chaude lorsqu'une bulle d'air est réchauffée par cette surface. On parle de cellules de convection.
CELSIUS Échelle de température dans laquelle le point de congélation de l'eau est 0 et le point d'ébullition est 100 sous une pression atmosphérique standard. Le degré Celsius a la même grandeur que le degré Kelvin. L'échelle Celsius est identique à l'échelle centigrade. La température en Celsius = la température en Kelvin - 273,15
CENTRES D'ACTION Vastes anticyclones ou dépressions qui commandent une partie de la circulation atmosphérique.
CIEL VOILÉ Ciel couvert d'une couche peu épaisse de nuages élevés, laissant voir le soleil.
CERCLE PARHÉLIQUE OU FAUX SOLEILS Phénomène optique qui se produit souvent en même temps que le halo. De chaque côté du cercle parhélique, centré sur le Soleil, apparaissent deux points lumineux, ce qui donne l'impression de voir trois soleils en même temps. Ce phénomène est produit par la réflexion et la réfraction de la lumière solaire sur de petits cristaux de glace qui se trouvent à l'intérieur des cirrus ou qui en tombent. Voir aussi Parhélie.
CFC (chlorofluorocarbure)
Gaz produit par l'activité humaine et qui détruit la couche d'ozone protectrice de la vie.
CHALEUR Forme d'énergie ayant pour effet d'élever la température des corps. C'est le mouvement des particules de matière qui permet l'augmentation ou la diminution de chaleur. Plus il fait froid, moins les particules bougent.

CHALEUR LATENTE
Énergie interne dégagée ou absorbée sous forme de chaleur pendant un changement de phase. Par exemple, lorsque la vapeur d'eau se condense pour former des gouttelettes, il y a dégagement de chaleur latente.

CHALEUR SPÉCIFIQUE OU CHALEUR MASSIQUE
Énergie nécessaire pour élever de 1 °C la température d'un corps ayant une masse de 1 g. Les unités de la chaleur spécifique sont les joules par gramme (J/g).

CHALEUR SENSIBLE
Toute chaleur qui modifie la température des corps à l'exception de la chaleur qui correspond à un changement de phase (chaleur latente).
CHAMBRE DE WILSON Chambre expérimentale dans laquelle de la vapeur d'eau sursaturée est forcée de se condenser sur des noyaux de condensation.
CHINOOK Les chinooks prennent naissance lorsque des vents dominants de forte intensité se heurtent à une chaîne de montagnes. Le versant exposé au vent pousse l'air chargé d'humidité en altitude, ce qui amène la formation de nuages et de précipitations. Après avoir franchi le sommet, l'air descendant se réchauffe et s'assèche en dévalant la face abritée de la montagne, celle qui est dite sous le vent. Les noms que l'on donne à ces vents chauds et secs accompagnés de rafales qui soufflent à l'occasion varient d'un endroit à l'autre du globe. Au Canada et dans le nord des Etats-Unis, on les appelle chinooks. Dans le sud des États-Unis, c'est le Santa Ana, et dans certains pays d'Europe, ce sont les fœhns.
CIRCULATION ATMOSPHÉRIQUE Mouvement des masses d'air s'étendant sur une partie ou la totalité de la Terre. Les zones climatiques sont déterminées par ces mouvements.
CIRCULATION OCÉANIQUE Mouvement des masses d'eau océaniques à l'échelle planétaire. Ces mouvements forment les courants marins (Gulf Stream, courant du Labrador, etc.).
CIRROCUMULUS
Cirrocumulus
Banc, nappe ou couche mince de nuages blancs, sans ombres propres, composés de très petits éléments en forme de granules, rides, etc., soudés ou non et disposés plus ou moins régulièrement, la plupart des éléments ont une largeur apparente inférieure à un degré.
Nuage situé entre 5 et 7 km d'altitude aux latitudes tempérées.
CIRROSTRATUS
Cirrostratus
Ils sont situés entre 5 et 12 km d¹altitude aux latitudes tempérées.
Le Cirrostratus est un voile nuageux transparent et blanchâtre, d'aspect fibreux (chevelu) ou lisse, couvrant entièrement ou partiellement le ciel et donnant générale ment lieu à des phénomènes de halo (et notamment au halo de 22° de rayon, cercle lumineux, centré sur le soleil, semblable à un arc-en-ciel dont l'ordre des couleurs aurait été inversé).
L'ensemble des nuages du genre Cirrus, et notamment les Cirrus et Cirrostratus, indiquent en général l'approche ou la proximité d'une perturbation et du système nuageux qui lui est associé et dont ils constituent la "tête" ou la "marge".
CIRRUS
Cirrus
Nuages séparés, en forme de filaments blancs et délicats ou de bancs et de bandes étroites, blancs ou en majeure partie blancs.
Ces nuages ont un aspect fibreux (fibratus) et/ou un éclat soyeux. Ils peuvent prendre la forme de virgules ou de crochets ("uncinus"). Composés de cristaux de glace très épars, ils ne diminuent qu'à peine la luminosité du soleil. Par suite de leur altitude, ils sont les premiers nuages à s'illuminer en rouge vif avant le lever du soleil et les derniers à être visibles après son coucher.
Ces nuages sont situés à des altitudes comprises entre 6 et 12 km d'altitude aux latitudes tempérées.
CISAILLEMENT DU VENT Variation de la grandeur ou de la direction des vents avec l'altitude.
CLIMAT Ensemble des conditions météorologiques caractéristiques ou dominantes, y compris les variations extrêmes, propres à un endroit ou à une région pour une période donnée (un mois, un an, mille ans, etc.).
CLIMATOGRAMME Graphique sur lequel on représente les valeurs moyennes de deux éléments climatologiques (température, précipitation, etc.) pour étudier la relation de ces deux variables.
CLIMATOLOGIE Étude des climats (causes, variations, répartitions, types, etc.).
COALESCENCE Processus par lequel des particules liquides en suspension dans un nuage se réunissent par collision en gouttelettes plus grosses jusqu'au moment où celles-ci deviennent suffisamment lourdes pour tomber et atteindre le sol sous forme de pluie.
CONDENSATION Processus par lequel la vapeur d'eau se transforme en eau liquide comme dans le cas de la formation des nuages, du brouillard ou de la rosée. Ce phénomène se produit lorsque l'air a atteint un point de saturation et qu'il ne peut contenir plus de vapeur d'eau.
CONDUCTION Transfert de chaleur d'un point à un autre par l'activité moléculaire sans qu'il y ait de mouvement de la matière.
CONSTANTE SOLAIRE Quantité d'énergie solaire parvenant sur une surface unitaire au sommet de l'atmosphère terrestre par unité de temps. La valeur moyenne de cette constante est de 1370 W/m2.
CONVECTION Lorsque l'air est chauffé par la base, cela a pour effet de rendre l'atmosphère instable, c'est-à-dire qu'un transport vertical d'air se met en place : l'air est, dans les couches instables, transporté vers le haut
CONTINENTAL (climat)
Climat dominé par l’influence du sol. Les précipitations, modérées, sont maximales en été, tandis que la température est très chaude l’été et très froide l’hiver.
CONVERGENCE Mouvement de deux masses d'air se dirigeant vers le même point. La convergence produit une accumulation d'air au point de rencontre et l'air doit alors s'élever puisqu'il ne peut entrer dans le sol. L'air, en s'élevant, se refroidit et provoque la condensation de la vapeur d'eau qu'il contient et la formation de nuages. Il y a convergence des vents dans les dépressions et c'est pourquoi on associe le mauvais temps à la convergence et aux dépressions.
CORIOLIS (force de ou effet de)
Théorie développée par le mathématicien Gustave-Gaspard de Coriolis (1792-1843) expliquant la circulation atmosphérique des systèmes climatiques. Cette force déviante est produite par la rotation de la Terre autour d'un axe passant par les pôles. Elle a pour effet de dévier tout objet (y compris l'air) en mouvement vers sa droite dans l'hémisphère Nord et vers sa gauche dans l'hémisphère Sud. Elle joue un rôle important dans le déplacement des masses d'air.
CORPS (d’une perturbation)
Partie la plus active d’une perturbation, comprenant les deux bandes nuageuses liées aux fronts et à l’occlusion.
CORPS NOIR Corps fictif absorbant toutes les radiations qu'il reçoit, quelles qu'en soient les longueurs d'onde. Le corps noir émet le rayonnement maximal pour une température donnée. Un corps noir n'est pas nécessairement noir : le Soleil est un excellent corps noir, car il absorbe tous les rayons qu'il reçoit et n'en réfléchit aucun.
COURANT voir FLUX

COURANT ASCENDANT
Courant aérien de courte durée caractérisé par un mouvement vertical de l'air vers le haut.

COURANT DESCENDANT
Courant aérien de courte durée caractérisé par un mouvement vertical de l'air vers le bas.

COURANT-JET
Courant atmosphérique horizontal rapide dont la vitesse peut dépasser 400 km/h et qui se développe vers 10 km d'altitude, grâce aux différences de température entre l'air polaire et l'air tropical; les courants-jets sont plus importants en hiver. Au Canada, le courant-jet souffle principalement d'ouest en est. Les pilotes qui volent à des altitudes élevées essaient normalement de profiter du courant-jet pour accélérer leur vitesse au cours des vols en direction est.
CRACHIN Précipitation constituée de bruine. Terme surtout utilisé en France.
CRÉPUSCULE Lueur d'intensité croissante avant le lever du soleil et d'intensité décroissante après son coucher, qui provient de l'éclairement des hautes couches de l'atmosphère par le soleil caché mais près de l'horizon. Le matin, le crépuscule porte le nom de "aurore" et le soir celui de "brune".

CRÉPUSCULE ANTISOLAIRE
Lueur, qui provient de l'éclairement de l'atmosphère par le soleil, se trouvant entre 6 et 12 degrés au-dessus de la partie est de l'horizon une demi-heure avant le coucher du soleil, et présentant des variations de couleurs allant de l'orange, au jaune, au vert et au bleu.
CRÊTE Aire allongée où la pression atmosphérique est relativement élevée, qui émane d'une zone de haute pression. C'est le contraire d'un creux barométrique.
CREUX BAROMÉTRIQUE Aire allongée où la pression atmosphérique est relativement basse, qui émane du centre d'une zone de basse pression. C'est l'inverse d'une crête.
CUMULIFORME Catégorie regroupant les nuages qui sont bourgeonnants et boursouflés (cumulus en latin signifie amas). Le plus souvent, les cumulus se forment par convection localisée ou ascension orographique. Les cumulus, strato-cumulus, altocumulus et cirrocumulus appartiennent à cette catégorie.
CUMULONIMBUS
Cumulonimbus
Nuage dense et puissant, à extension verticale considérable, en forme de montagne ou d'énormes tours. Une partie au moins de sa région supérieure est généralement lisse, fibreuse ou striée et presque toujours aplatie ; cette partie cirriforme s'étale souvent en forme d'enclume ou de vaste panache.
Au-dessous de la base de ce nuage, très sombre, il existe fréquemment des nuages bas déchiquetés, soudés ou non avec elle, et des précipitations. Son aspect rappelle souvent celui d'un nimbostratus, pour un observateur placé au-dessous.
Le Cumulonimbus Calvus ressemble à un Cumulus congestus dans lequel certains bourgeonnements commencent à former une masse blanchâtre, avec des stries plus ou moins verticales, mais où aucune partie cirriforme ne peut être encore distinguée. Une averse est nettement visible, ici, sous la base du nuage.
Le Cumulonimbus Capillatus, stade ultime du Cumulonimbus en pleine maturité présente toujours à sa partie supérieure une enclume un panache ou une vaste chevelure cirriforme plus ou moins désordonnée. Générateur d'averses de grains (coups de vent), d'orages et de grêle (une averse orageuse dans nos régions peut donner jusqu'à 30 à 100 mm de pluie en une heure, soit 30 à 100 litres au m2).
Les Cumulonimbus résultent de mouvements verticaux violents engendrés par le réchauffement de l'air au voisinage du sol, le jour, ou de la surface de la mer la nuit (convection thermique), le relief ou la rencontre de masses d'air d'origine et de structure thermique différentes (fronts), mouvements qui peuvent se propager et s'amplifier jusqu'à 10-12 km, voire 20 km d'altitude dans les régions tropicales (vitesses verticales de l'ordre de 5 à 30 m/s).
On peut donc rencontrer les Cumulonimbus de manière isolée, I'été, notamment en montagne, mais également en lignes de grains plus ou moins continues, le long des fronts froids, à nos latitudes ou le long de "tornades" en Afrique.
La base est située le plus souvent entre quelques centaines de mètres et 2 km d'altitude aux latitudes tempérées.
CUMULUS
Cumulus
Nuages séparés à contours bien délimités et à base horizontale se développant dans le plan vertical, en forme de mamelons, de dômes ou de tours, dont la région supérieure bourgeonnante ressemble souvent à un chou-fleur.
Cette définition générale recouvre toutes les espèces de Cumulus dont l'extension verticale peut varier de quelques dizaines de mètres à plusieurs milliers de mètres.
La base du nuage est située entre quelques centaines de mètres et 2 km d'altitude. Cette base est sombre alors que les parties éclairées par le soleil sont d'un blanc éclatant.

Cumulus humilis
Espèce à faible développement vertical. Ces nuages de beau temps sont liés à la variation diurne de température. Ils apparaissent généralement le matin et disparaissent le soir.

Cumulus médiocris
L'extension verticale de cette espèce est plus importante que pour les Cumulus humilis.

Cumulus congestus
Cumulus à développement vertical important. L'aspect bouillonnant révèle de puissants mouvements verticaux. Les parties supérieures de ces nuages, éclairées par le soleil, sont le plus souvent d'un blanc éclatant alors que leur base est relativement sombre. Au terme de leur évolution, ils peuvent donner naissance à une averse, mais de tels nuages se transforment fréquemment en Cumulonimbus.

CUMULUS BOURGEONNANT
Cumulus très gonflé, grand et mince, s'étirant sur plusieurs kilomètres de hauteur. Il apparaît comme précurseur de la puissance du cumulonimbus qui va exploser plus tard dans la journée. Il peut être accompagné d'averses.
CUPULE Formation de glace cristalline ressemblant à une coupe ou à une spirale.
CYCLOGENÈSE La cyclogenèse désigne la phase de creusement d'une dépression et la formation d'une perturbation associée.
CYCLONE Le cyclone est une dépression isolée à peu près circulaire, dont le diamètre est compris entre 300 et 1000 km. La pression au centre peut être très basse : record historique au large des Philippines, où on a relevé une pression de 867 hPa.
Au centre, on trouve une zone de calme, ciel dégagé : c'est l'œil du cyclone. Autour de l'œil règnent des vents extrêmement violents, dépassant 60 nœuds (environ 120 km/h).
Ces phénomènes sont appelés ouragans en Atlantique Nord et dans le pacifique Nord-Est et typhons dans le Pacifique Nord-Ouest.
CYCLONIQUE Qualificatif qui s'applique à la circulation de l'air dans un cyclone. Cette circulation se fait dans le sens inverse des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère Nord et dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère Sud.


 
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