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Lexique de météorologie

NÉBULOSITÉ Fraction de ciel couverte par un genre de nuage (nébulosité partielle) ou l'ensemble des nuages présents (nébulosité totale).
NEIGE Précipitation de cristaux de glace dont la plupart sont ramifiés en plusieurs branches, comme une étoile. Lorsque plusieurs cristaux sont agglomérés, ils forment des flocons de neige.
  • Neige en grains
    Précipitation de très petits grains de glace (diamètre inférieur à 1 mm), blancs, opaques, plats et allongés.
  • Neige roulée
    Précipitations consistant en des gouttelettes de nuage congelées qui se sont agglutinées et ont formé des grains de glace (diamètre entre 2 et 5 mm), blancs, opaques, sphériques ou coniques.
NIMBOSTRATUS
Nimbostratus
Couche nuageuse grise, souvent sombre, dont l'aspect est rendu flou par des chutes plus ou moins continues de pluie ou de neige, atteignant le sol.
La base de ce nuage est située à quelques centaines de mètres d'altitude aux latitudes tempérées.
L'épaisseur de cette couche est partout suffisante pour masquer complètement le soleil. Il existe fréquemment, au-dessous de la couche, des nuages bas déchiquetés, soudés ou non avec elle.
L'Altostratus et le Nimbostratus forment le "corps" des systèmes nuageux associés aux perturbations. Des pluies continues de plusieurs mm par heure accompagnent le système nuageux dans son déplacement. On les observe le long de la pente des fronts chauds, à la suite de la "tête", formée de Cirrus et de Cirrostratus, évoquée précédemment. Le Nimbostratus marque généralement la trace au sol du front chaud ; il peut par fois dissimuler la présence de Cumulonimbus, surtout lorsque le front froid tend à rattraper le front chaud (occlusion).
Niño(el) El Niño et La Niña constituent deux éléments importants de la variabilité du Climat. Il s'agit de phénomènes océaniques (d'origine mal connue), se traduisant :
  • En période El Niño par des températures de surface (les quelques premières dizaines de mètres) anormalement chaudes dans le centre et l'est du Pacifique autour de l'Equateur. Lors du dernier épisode (1997-1998), l'anomalie a atteint 4°C, et localement 5°C sur l'équateur dans le Pacifique Est au plus fort du phénomène en décembre 97.
  • En période La Niña par des températures de surface dans la même zone anormalement froides.
Du fait du fort couplage existant entre océan et atmosphère, El Niño et la Niña constituent les deux états extrêmes de ce que l'on appelle l'oscillation australe, qui se traduit dans l'atmosphère par une variation à intervalles irréguliers (3 à 7 ans) du champ de pression moyen entre l'ouest et le sud-est du Pacifique tropical. On caractérise ainsi souvent l'oscillation australe par la différence de pression entre Tahiti et Darwin en Australie. L'indice est <0 en période El Niño, >0 pendant La Niña.

On appelle souvent l'ensemble des phénomènes atmosphériques et océaniques ENSO (El Niño-Southern Oscillation en anglais).
En période El Niño, la configuration du champ de pression dans le Pacifique équatorial se traduit par un déplacement vers l'est des zones de fortes pluies qui se produisent normalement dans les régions voisines de l'Indonésie. La zone dépressionnaire localisée dans l'ouest du Pacifique se déplace vers l'Est, et est remplacée par une zone de hautes pressions, suite à la disparition des alizés dans cette zone. Les températures de surface de la mer, plus élevées qu'à l'ordinaire (et connues depuis longtemps comme étant défavorable à la pêche sur les côtes péruviennes), renforcent l'activité convective et génèrent donc des précipitations intenses sur les côtes de l'Equateur et du nord du Pérou. Il en résulte également en général des conditions de sécheresse anormale en Indonésie, aux Philippines et dans le nord de l'Australie.
  • El Nino, "l'enfant" (Jésus) était à l'origine pour les pêcheurs péruviens un phénomène se produisant chaque année aux environs de Noël et se traduisant par un courant chaud au large des côtes du Pérou et de l'Equateur. Puis le terme a désigné les cas "anormaux" de courant plus chaud descendant plus au sud au large des côtes du Chili, correspondant aussi à des anomalies de température dans l'ensemble du bassin Pacifique équatorial est et central.
  • La Niña ("la petite fille" en espagnol) désigne l’apparition d’eaux plus froides que la normale dans l’Est et le centre du Pacifique. Ce phénomène, parfois aussi appelé El Viejo (anti-El Niño) ou simplement « épisode froid », est l’antithèse d’El Niño.
NIVOMÈTRE Instrument de mesure de la hauteur d'eau qui est tombée sous forme de neige. Cette hauteur est déterminée en fonction du poids de la neige ou après la fonte de la neige.
NOAA Acronyme de National Oceanographic and Atmospheric Administration qui désigne un type de satellite. Les nombres qui suivent renvoient aux numéros des satellites.
NŒUD Unité de mesure de la vitesse du vent : 1 nœud = 1,853 km/h = 0,5148 m/s. Le nœud est utilisé surtout dans la marine.
NORMALE La normale climatologique est la valeur de référence d'une grandeur météorologique (température, pression, etc.) en un point précis. La normale d'un paramètre est calculée en faisant une moyenne des valeurs mesurées et observées de ce paramètre sur une période de 30 ans.
NOYAU DE CONDENSATION Petites particules de poussière, de fumée ou de sel servant de foyer pour la condensation.
NOYAUX SALINS Cristaux salins atmosphériques issus de l'évaporation des embruns salins.
NUAGES

Constitution des nuages

Les nuages sont constitués de très petites gouttelettes d'eau ou de cristaux de glace (1 à 100 microns de diamètre). Ces éléments sont dus à la condensation obtenue notamment par détente de la vapeur invisible toujours contenue dans l'atmosphère autour de minuscules impuretés appelées noyaux de condensation (cristaux de sel marin, pollens, produits polluants).
Les gouttelettes et cristaux ont une vie dans le nuage ; ils peuvent s'évaporer et se reformer. Leur vitesse de chute, de l'ordre du millimètre par seconde, est imperceptible au sein de l'agitation de l'air nuageux. La quantité d'eau condensée est faible, de l'ordre du gramme par mètre cube d'air, et ne représente qu'une faible partie de l'eau atmosphérique, le reste étant constitué par la vapeur d'eau présente dans le nuage.
Ces quantités ne peuvent paraître considérables qu'en prenant en compte les importantes extensions verticales et surtout horizontales des nuages.

Les précipitations

Sauf dans des cas exceptionnels comme ceux des nuages de grande dimension verticale (cumulonimbus développés) le nuage ne se vide pas pour donner de la pluie ou de la neige. Il doit être alimenté en vapeur d'eau susceptible de se condenser par des courants aériens appropriés, et il joue seulement le rôle de "catalyseur" de la transformation de cette vapeur en neige ou en pluie. La coexistence dans le nuage de cristaux de glace et de gouttelettes d'eau surfondues (sous forme liquide à des températures de -10° à -30° C) joue un rôle essentiel dans le mécanisme.
La grêle résulte, au sein des cumulonimbus, du brassage continuel des gouttes d'eau vers le bas puis vers le haut du nuage, sous l'action de courants verticaux violents pouvant atteindre 10 à 30 m/s. En se chargeant continuellement de nouvelles gouttes d'eau, parfois surfondues et dont la congélation peut n'être que partielle, les grêlons parviennent à atteindre une taille et un poids considérables et n'ont pas le temps de fondre avant de toucher le sol. Exceptionnellement le diamètre des grêlons peut atteindre 6 cm. On a déjà observé des grêlons de 1 kg.
Ces gouttes tombent plus rapidement et grossissent par coalescence, c'est-à-dire par rencontre. Les vitesses de chute de très grosses gouttes peuvent atteindre 8 m/s. La goutte possède alors sa dimension maximale. Elle se déforme et se brise alors en gouttelettes plus petites qui grossissent à leur tour.

Aspect des nuages

L'aspect d'un nuage, c'est-à-dire sa forme, sa texture, sa transparence, son opacité, ses couleurs, dépend :
  • D'une part, de la nature et de la densité de ses constituants. Les contours tranchés indiquent en général la présence de gros éléments, la transparence est l'indice d'un contenu en matière condensée faible ; l'opacité caractérise l'épaisseur du nuage, une structure fibreuse et diaphane est le fait de fins cristaux de glace.
  • D'autre part, de la configuration des mouvements atmosphériques au sein du nuage, qui eux-mêmes sont tributaires de la stabilité de l'atmosphère.
    Une atmosphère stable ne permet que des mouvements horizontaux, les formes nuageuses sont étalées ; une atmosphère instable autorise les mouvements verticaux qui entraînent les formes globulaires.
  • Et enfin de l'éclairage auquel le nuage est soumis : éclairage direct par un soleil plus ou moins bas sur l'horizon, éclairage diffusé par d'autres éléments nuageux, diffusion de l'air atmosphérique ou réflexion sélective du sol. Les positions relatives de l'observateur, du nuage et des sources éclairantes ont un rôle essentiel.
La coloration des nuages ne dépend pas de propriétés spécifiques des éléments du nuage. Les colorations cuivrées sont dues à des éclairages dépouillés des radiations absorbées par la diffusion atmosphérique ; les teintes bleutées sont dues au contraire, soit à un éclairage diffusé, soit, pour les nuages lointains, à la contribution de la lumière reçue par diffusion de la tranche d'atmosphère située entre l'observateur et le nuage.

Les 10 genres de nuages

Bien que les nuages soient en perpétuelle évolution, on a pu définir un nombre limité de formes caractéristiques permettant de les classer en différents groupes. La classification des nuages exposée dans "l'Atlas International des Nuages" est basée sur l'existence de dix groupes principaux, appelés ''genres'', qui s'excluent mutuellement mais comportent des subdivisions en ''espèces'' et en ''variétés'', parfois communes d'un genre à l'autre.
Chacun des divers processus de formation imprime des formes propres et se trouve ainsi indirectement pris en considération dans la classification. Il en est de même pour l'altitude.
L'altitude d'un genre nuageux est fortement influencée par la structure thermique de l'atmosphère. Elle varie donc avec la latitude, la saison, la situation météorologique et même l'heure de la journée, mais l'étagement relatif des différents genres est immuable.
  • Les nuages les plus élevés, qui occupent l'étage supérieur de la troposphère sont constitués de cristaux de glace (préfixe : Cirr ou Cirro) et comprennent les genres Cirrus, Cirrocumulus et Cirrostratus.
  • Ceux de l'étage moyen (préfixe : Alto), généralement constitués de gouttelettes d'eau, parfois de cristaux de glace, comprennent les Altocumulus et Altostratus, et le Nimbostratus. L'Altostratus peut pénétrer dans l'étage supérieur ; le Nimbostratus déborde généralement dans les étages supérieur et inférieur.
  • A l'étage inférieur, on trouve les genres Strato-cumulus et Stratus, nuages bas.
Deux genres, enfin, les Cumulus et Cumulonimbus, nuages d'instabilité, qui ont généralement leur base dans l'étage inférieur, peuvent s'étendre à travers les deux autres étages. Ils se présentent en éléments séparés, ayant l'aspect de monceaux, de montagnes ou de tours dont l'extension verticale peut être comparable à l'extension horizontale.
La majeure partie de la masse de ces nuages est constituée de gouttelettes d'eau, tandis que la partie supérieure des Cumulonimbus et de certains Cumulus, qui peut atteindre 8 à 13 km d'altitude et parfois bien davantage (15 à 20 km dans les régions tropicales) est formée de cristaux de glace.
Les divers genres de nuages comportent des espèces et des variétés qui correspondent à des particularités ou à des aspects caractéristiques : fibratus (fibreux), undulatus (d'aspect ondulé), opacus (opaque) etc.
NUAGE D'ONDE STATIONNAIRE Nuage formé au sommet d'une onde stationnaire dans le flux d'air provoqué par la présence d'un pic montagneux ou d'une chaîne montagneuse. Le vent souffle à travers le nuage qui demeure stationnaire.
NUAGE SURFONDU Nuage dans lequel les gouttelettes d'eau demeurent à l'état liquide bien que la température soit inférieure au point de congélation (0° C).
NUCLÉATION Début du processus de formation d'une gouttelette ou d'un cristal de glace à partir de la vapeur d'eau ; la nucléation homogène a lieu lorsqu'il y a absence de particules étrangères susceptibles d'agir comme noyaux.


 
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