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Lexique des termes marins

E
E
  • Se prononce écho
    dans l'alphabet du Code international des signaux.
  • Le pavillon echo présente deux bandes horizontales, bleue et rouge.
  • La lettre E utilisée seule signifie : “Je viens sur tribord”.
Brigantin
Birème
A voir également : Marine ancienne pour la lettre E.
Eau Faire eau : un bateau fait eau lorsque de l'eau pénètre dans sa coque, à la suite d'une avarie.
Faire de l'eau : s'approvisionner en eau douce.
Eau libre Eau saine, sans danger. Le voilier se retrouve en eau libre après avoir traversé, par exemple, une zone de hauts-fonds.
Ébarrouir ou ébarrer.
Se dessécher au soleil ; une embarcation ébarrouie fait de l'eau par les coutures.
Échafaud Forte planche suspendue, permettant à plusieurs matelots de travailler le long du bord.
Échancrure Courbe concave d'une voile sur l'un de ses côtés.
Échappée Rétrécissement sensible des formes d'un navire entre le maître-bau et l'étambot.
Échelle L'échelle de longitude, qui se trouve sur les bords Nord et Sud de la carte, permet de se situer par rapport au méridien de Greenwich. L'échelle de latitude, qui se trouve sur les bords Ouest et Est de la carte, permet de se situer par rapport à l'équateur et de mesurer les distances.
Échelle de Beaufort Echelle graduée de 1 à 12 définissant la force du vent et l'état de la mer.
Échelles de bord Terme désignant l'installation (escalier ou échelle) permettant de monter ou descendre le long du bord ou à l'intérieur du navire.
- Échelle de descente : escalier faisant communiquer deux ponts par une écoutille.
- Échelle d'écoutille : échelle verticale (pour ne pas gêner le chargement) pour descendre dans les cales.
- Échelle de coupée : escalier mobile installé le long du bord, au mouillage ou à quai.
- Échelle de pilote : elle se jette le long du bord pour embarquer ou débarquer quelqu'un à la mer (généralement en corde avec des marches en bois).
Échosondeur Matériel destiné à mesurer la profondeur d'eau sous la quille par ultrasons.
Échouage Contact de la quille avec le fond. L'échouage est volontaire et survient par la baisse des eaux (marée) alors que le voilier est immobilisé (au mouillage, sur une cale de carénage, dans un port...).
Lieu abrité dont les fonds offrent des possibilités d'échouage à marée basse.
Échouement Brusque arrêt du voilier dont la quille heurte le fond. Il s'agit d'un échouage involontaire et accidentel qui survient alors qu'on est en route.
Lorsqu'un navire, par suite d'une très mauvaise visibilité, arrive directement sur la terre, on dit plutôt qu'il a fait côte.
Échouer Toucher le fond. Un navire est échoué lorsqu'il repose sur un fond et ne peut plus flotter librement.
Éclats (feu à ..) Feu dont la durée totale d'éclairement dans une période est inférieure à la durée totale d'extinction et dont les éclats sont généralement de durée égale.
On distingue :
Feu à éclats réguliers : feu dont les éclats se succèdent régulièrement, à une fréquence inférieure à 50 éclats par minute.
Feu à éclats longs : feu dont les éclats d’une durée d’au moins 2s (éclats longs) se succèdent régulièrement.
Feu à éclats groupés : feu dont les groupes, d’un nombre donné d’éclats, se succèdent régulièrement.
Feu à éclats groupés composés : feu semblable à un feu à éclats groupés si ce n’est que deux groupes successifs dans une même période ont des nombres d’éclats différents.
Écluse maritime Ouvrage portuaire, implanté entre des bassins dont les plans d'eau sont à des niveaux différents.
Les ports ne sont équipés d'écluses que lorsque l'amplitude de la marée est importante. Certains de leurs plans d'eau (avant-port, bassins de marée) sont alors en libre communication avec la mer. Les autres sont maintenus en permanence soit à un niveau constant, soit au niveau des hautes mers. Dans ce dernier cas, on parle de "bassins à flot".
Écope Pelle de bois (ou de plastique moulé) et, par extension, tout récipient qui permet d'évacuer l'eau des fonds d'un bateau ou d'un canot.
Verbe : écoper. Lorsque l'écope est emmanchée, c'est un agotiau.
Écoute Manœuvre courante servant à orienter et à régler les voiles par rapport au vent.
Écoutille Ouverture pratiquée dans le pont et permettant de charger les marchandises dans les cales et les entreponts.
Sur les cargos, on a coutume de désigner les écoutilles par le terme de panneaux de cale. Les écoutilles sont généralement entourées d'un cadre surélevé appelé surbau ou hiloire et destiné à prévenir les entrées d'eau, mais certaines sont à plat-bord.
Écubier - Conduit en fonte, en tôle ou en acier moulé ménagé de chaque bord de l'étrave pour le passage des chaînes de l'ancre.
- Ouverture par laquelle passe la chaîne d'une ancre.
Par extension, les ouvertures par lesquelles passent les aussières d'amarrage, la chaîne de corps-mort, la remorque portent aussi le nom d'écubier.
Écueil Rocher ou même banc de sable à fleur d'eau.
Les écueils se signalent parfois par des brisants mais sont le plus souvent indiscernables en surface.
Écusson Partie du tableau arrière portant le nom du navire ainsi que celui de son port d'attache.
Égorgeoir Synonyme de : étrangloir.
Élancement Partie de la coque qui prolonge la carène, en avant et en arrière de la ligne de flottaison.
Élever (s') - S'élever au vent, gagner au vent : faire route de façon à se trouver au vent du point où l'on était précédemment. C'est également s'avancer dans le lit du vent en courant des bordées.
- S'élever d'une côte : s'en éloigner dans la direction du vent qui souffle.
- S'élever en latitude : faire route vers des latitudes de plus en plus éloignées de l'équateur.
- S'élever à la lame : un navire s'élève bien à la lame, lorsqu'il cède facilement, sans secousse, à l'action des lames qui tendent à le soulever.
Élingue Accessoire de levage formé d'un cordage, d'un câble, d'une chaîne ou d'une sangle dont la longueur est adaptée à la charge à soulever, et qui se termine généralement par une ou deux boucles ou par un ou deux crochets ou anneaux.
Les élingues servent à entourer ou à accrocher un objet, une charge, pour les soulever.
Pour le grutage des bateaux, on utilise des sangles plates en nylon, avec une boucle métallique cousue aux extrémités.
Élinguée Ensemble qui est composé d'une charge entourée de l'élingue servant à la hisser ou la déplacer.
Élinguer Entourer d'une élingue une charge pour la hisser ou la déplacer avec un appareil de levage.
Élonger - Élonger une chaîne ou une aussière : l'étendre en éléments parallèles et de même longueur, soit en vue d'une visite, soit comme disposition préliminaire à un mouillage ou à un accostage.
- Élonger une amarre : envoyer une amarre (sur un quai, en la traînant à la main ; à flot, en la portant avec un canot) dans une direction déterminée et sur une assez grande longueur, pour arriver à la capeler sur une bitte ou un bollard. Cette amarre servira ensuite, soit à tenir le navire, soit à le déhaler.
- Élonger une ancre : la disposer sur une embarcation pour la porter au loin et la mouiller.
- Élonger la côte, ranger la côte ou la terre : naviguer le long de la côte, la longer à petite distance.
Élongis - En construction navale, synonyme d'entremise.
- Sur les voiliers à mâts composés, pièces de bois dur, ou cornières en fer, placées de chaque côté du mât sur les jottereaux, dans le sens de la longueur du navire. Les élongis reçoivent les barres traversières et la hune d'un bas-mât.
Embarcadère Ouvrage construit dans un port ou sur une côte et auquel un navire peut accoster pour embarquer (ou débarquer) des passagers ou des marchandises.
Un embarcadère peut être un quai ou une estacade qui nécessite l'emploi d'une coupée, d'une passerelle, d'un escalier ou d'une échelle pour passer du niveau du quai à celui du pont ou de la porte du navire, mais aussi une cale inclinée, souvent indispensable dans les ports à marée.
Embarcation Terme générique pour désigner n'importe quel petit bateau côtier, barque de pêche, engin de plaisance, ou vedette de service.
A l'origine, désignait uniquement le canot de service d'un navire.
Embardée Brusque changement de route dû à un coup de gîte, à l'action d'une vague, ou à un coup de barre.
Embarder Se dit d'un navire qui s'écarte de sa route à droite ou à gauche en suivant une ligne courbe et irrégulière. On dit aussi qu'un navire, à l'ancre, embarde quand il change constamment de cap sous l'effet du vent ou du courant.
Embarquer - Monter à bord d'un navire.
- Mettre à bord du matériel, une cargaison.
- Un navire "embarque", par gros temps, lorsque les vagues déferlent par-dessus le bastingage.
Embecqueter Avoir le cap à l'entrée d'un détroit et donner dedans.
Embelle Déformation du vieux français "en baile", la baile, puis l'embelle était la partie d'une nef comprise entre les deux châteaux.
Ce terme n'est plus usité qu'adverbialement :
- Remorquer embelle, c'est remorquer à couple.
- Accoster une bouée embelle, c'est s'y amarrer par le milieu.
Embossage - Action d'embosser un navire.
- Plan d'eau où les navires peuvent venir s'embosser.
Embosser Mouiller ou amarrer un bateau de l'avant et de l'arrière, pour le tenir dans une direction déterminée malgré le vent ou le courant.
> Embossage.
Embossure ou Croupière.
Aussière partant de l'arrière d'un navire et servant à le maintenir dans une position voulue pour entrer ou sortir d'un bassin ou d'un port.
Se dit également d'une amarre de travers.
Embouchure Entrée d'un fleuve dans la mer.
Emboudinure Garniture entourant l'organeau (ou cigale) d'une ancre afin de protéger l'étalingure (emboudinure de cigale).
Plus généralement, garniture, entourant une pièce métallique, qui évite l'usure par frottement des cordages qui portent sur cette pièce.
Embouquer Quitter la mer libre et s'engager dans un canal, un détroit ou une passe.
Contraire : débouquer.
Embraquer Tirer fermement sur un cordage de manière à le raidir : embraquer le mou d'une aussière, d'une drisse, d'une écoute.
Embraqueur Système fixé sur la poupée d'un winch et servant à guider et bloquer un bout sur celui-ci.
Embruns Pulvérisation d'eau de mer résultant de l'écrêtement des vagues en pleine mer, sous l'action d'un vent fort, ou de leur déferlement à la côte.
Émerillon Organe tournant reliant un croc ou un anneau à la manœuvre qui le porte, et destiné à éviter la torsion de celle-ci.
Emmancher Pénétrer dans la Manche en venant de l'Atlantique.
Emménagements Désigne les aménagements intérieurs du navire prévus pour le logement des passagers et de l'équipage.
Terme, employé généralement au pluriel, au sens plus restreint que celui d'aménagements qui désigne la totalité de l'agencement intérieur (cloisons, cabines, machines, etc.).
Les emménagements comprennent principalement les cabines et autres locaux de couchage, les carrés, salle à manger et salons, les locaux hygiéniques, les infirmeries et hôpitaux, les cuisines, offices, boulangeries et cambuses, ainsi que les coursives desservant ces locaux.
Les emménagements des navires à passagers comprennent également les bureaux, les locaux de réunion, etc., variables en nombre et en importance selon les lignes desservies et le tonnage du bâtiment.
Dans le cas particulier d'un yacht, les emménagements doivent être conçus de manière à tirer le meilleur parti possible d'un espace déjà exigu. Ils doivent permettre à l'équipage de se reposer, et plus généralement d'exercer confortablement, malgré les mouvements du bateau, toutes les fonctions nécessaires à la navigation ou à la vie à bord.
Empanner Prendre involontairement le vent de revers alors que le bateau était à une allure portante, ce qui provoque un changement brutal de bord de la voile.
On peut effectuer un empannage volontaire, au vent arrière ou de travers ; on dit alors virer lof pour lof.
Empattement Partie de cordage décommise pour faire une épissure.
Empenneler Mouiller deux ancres sur la même ligne de mouillage.
Emplanture Solide pièce (de bois ou de métal), étroitement liée à la structure de la coque, dans laquelle vient reposer le mât.
L'emplanture peut se trouver sur le pont ; les épontilles reposent également sur des emplantures.
On appelle également emplanture le logement d'une balise creusé dans le sable ou le rocher.
Empointure - L'empointure de ris est un renfort de toile, muni d'un œillet, fixé sur une voile à l'endroit approprié pour la prise de ris.
- Désigne les coins hauts d'une voile carrée, qui sont bridés sur la ralingue d'empointure par un raban spécial.
Encablure Longueur employée pour estimer approximativement la distance entre deux objets peu éloignés l'un de l'autre. Cette longueur est de 120 brasses (environ 200 mètres). Longueur normale d'une glène d'aussière.
Encalminé Un voilier est encalminé lorsqu'il se trouve dans une zone de calme absolu où le vent est si faible qu'il ne peut gonfler les voiles et ne permet pas de gouverner.
Encaper Avancer à l'intérieur d'une baie située entre deux caps.
Enclore Verbe employé autrefois pour désigner l'action de tourner ou de doubler un banc de sable, en navigation intérieure.
Encornail Nom donné à un demi-réa immobile, placé en divers endroits du bord, afin d'amoindrir le frottement des cordages.
Encornât Mâchoire en bout de corne ou de pic, pivotant autour du mât d'un gréement à corne.
Écusson Partie du tableau portant le nom du navire ainsi que celui de son port d'attache.
Endrailler Rentrer dans la draille (gorge pour la ralingue des voiles).
Le plus souvent, on endraille le foc sur son étai, au moyen de crochets, bagues ou mousquetons.
Endurer Diminuer l'effort que l'on exerce sur les avirons.
Enfléchures Filins fixés horizontalement entre les haubans pour constituer des échelons permettant de grimper dans les hauts.
Enfourner Un bateau enfourne lorsque son étrave plonge dans la vague au risque de submerger le pont.
Engager - Une ancre est engagée quand sa chaîne passe sur son jas ; on dit alors qu'elle est "surjalée".
- Une manœuvre est engagée lorsqu'elle est coincée dans une poulie par une coque et ne peut filer librement.
- Un navire engage quand, prenant de la bande, il ne se relève pas.
Engoujure Rainure ou gorge pratiquée sur certains apparaux et qui reçoit le cordage ou la pièce métallique servant à les fixer.
Rainure ou cannelure gougée pratiquée dans les flancs de la poulie pour recevoir une estrope.
Gorge placée sur la partie arrière d'un mât, et dans laquelle s'enfile la ralingue de la grand-voile.
En grand Larguer une manœuvre "en grand", c'est la lâcher complètement, sans précaution et sans retenue.
Enjaler Monter le jas d'une ancre sur sa verge.
Enrochements Rochers ou blocs de maçonnerie jetés en vrac dans la mer pour établir les fondations d'un ouvrage maritime et protéger ses abords.
Enrouleur Système automatique de réduction de voilure par enroulement.
Entremise - Pièce de bois ou cornière fixée dans le sens de la longueur du navire, entre les barrots de pont, pour maintenir leur écartement et assurer la bonne tenue du pont, à limiter les écoutilles, etc.
Synonyme : élongis.
- Cordage métallique reliant la tête d'une paire de bossoirs.
Entrepont - Espace situé entre deux ponts d'un navire.
- Pont léger situé dans les cales sous le pont principal. Il permet une meilleure utilisation du volume des cales et ajoute à la solidité de l'ossature du navire.
Enverguer Fixer une voile à une vergue, à une corne ou à une draille (on dit alors endrailler).
Envergure Côté (et longueur) d'une voile fixée à sa vergue (le mât pour la GV et l'étai pour la voile d'avant).
Sur une voile carrée, longueur de la ralingue supérieure appliquée à la vergue.
Le hanet d'envergure (synonyme de garcette) est un petit cordage passé dans les œillets de la ralingue supérieure d'une voile, que l'on noue autour de la vergue ou de la corne.
Envoyer Synonyme de mettre en place. Terme très général et largement utilisé.
Hisser une voile ou un pavillon (envoyer les couleurs).
Envoyer un homme dans la mâture.
Egalement demande d'exécution d'un commandement de navigation ("envoyer une manœuvre").
Éolienne Partie mobile et orientable d'un équipement utilisant la force du vent pour produire du courant électrique à bord. Le terme "éolienne" concerne souvent l'ensemble de l'équipement, pas seulement la partie aérienne.
Épatement Angle formé par les haubans avec le mât.
Épaule Forme plus ou moins renflée donnée à la coque sur son avant, pour moins s'immerger au tangage.
Épauler (la lame) On épaule la lame en barrant de manière à prendre la mer à quelques quarts de l'avant, afin de soulager à la lame et d'éviter, par exemple, d'enfourner.
Épaulette Pièce de fer passée dans le pied de mât de hune pour l'empêcher de descendre le long du mât inférieur.
Synonymes : clef, clé.
Éperon Terme utilisé pour désigner des épis ou des pointes de roches formant brise-lames à l'entrée de certains ports.
Éphémérides Volumes ou almanachs de tables nautiques publiés annuellement, indispensables pour les calculs astronomiques. Les éphémérides recensent, jour par jour, les éléments variables de différents astres utilisés dans le calcul du point.
Épi Ouvrage de protection du littoral, enraciné au rivage, et qui s'étend en mer ou en rivière. Il permet de limiter l'érosion d'un rivage, de créer des plages artificielles ou de bloquer un transit de sédiments.
Epinglette Petit épissoir plus maniable pour les petits fils d'acier.
Épisser Faire une épissure.
Épissoir Poinçon servant à ouvrir les torons d'un cordage ou d'un câble sur lequel on veut réaliser une épissure.
Épissure Tressage d'un cordage dans un autre ou dans lui-même pour effectuer une boucle ou une liaison. Il existe plusieurs types d'épissure selon l'utilisation. Une épissure peut être réalisée entre des câbles, entre un câble et un cordage (tressé ou toronné), entre une chaîne et un cordage.
Épontille Colonne verticale de bois ou de métal soutenant le barrot d'un pont ou d'une partie à consolider (épontille de mât).
Lorsqu'il s'agit d'un soutien provisoire, on parle plutôt d'étançon.
Épontiller Consolider à l'aide d'épontilles.
Équinette Support de la girouette.
Équinoxe Période de l'année qui ramène l'égalité des jours et des nuits simultanément en tous lieux de la Terre.
Un équinoxe a lieu au moment où le Soleil traverse l'équateur céleste, c'est-à-dire lorsqu'il se trouve en l'un des points, appelés nœuds, où son orbite apparente, l'écliptique, coupe l'équateur : la déclinaison du Soleil est alors nulle, et en tous points de la Terre (quelle que soit sa latitude) il reste douze heures au-dessus de l'horizon et douze heures au-dessous. En astronomie, la ligne des nœuds est également connue sous le nom de ligne des équinoxes.
Il y a deux équinoxes par an : celui du printemps, vers le 20 ou le 21 mars, ou le Soleil passe de l'hémisphère céleste Sud à l'hémisphère céleste Nord, et celui d'automne, vers le 22 ou le 23 septembre, où il effectue le passage inverse.
Les équinoxes sont des périodes de grandes marées et, souvent, de tempêtes sur les côtes.
Équipage Ensemble de l'équipe, c'est-à-dire du personnel recruté par l'armateur ou le propriétaire pour la conduite et l'exploitation de leur navire de commerce ou de pêche, pendant l'expédition maritime. Capitaine, officiers et marins forment l'équipage d'un navire.
Sur un bateau de plaisance, l'équipage est composé du skipper et des équipiers.
Équipement de bord L'équipement d'un navire est l'ensemble des matériels et approvisionnements qui lui sont nécessaires pendant les missions ou voyages qu'il doit accomplir.
Dans un sens large, le terme équipement recouvrait donc, autrefois, toutes les installations fixes ou mobiles du bâtiment (à l'exception de la coque proprement dite) : mâts, vergues, voiles, cordages, machines, guindeaux, cabestans, etc.
Aujourd'hui, équipement de bord est employé dans un sens plus restreint. Il exclut, d'une part, les installations fixes du navire telles que la mâture, les machines de propulsion, les machines auxiliaires, et, d'autre part, les approvisionnements tels que les vivres, les combustibles, les huiles, l'eau douce.
L'équipement est en fait le matériel d'armement.
L'équipement nécessaire à un navire dépend de l'importance de celui-ci et de son type d'exploitation. On distingue :
- Les équipements permettant les manœuvres portuaires et l'amarrage (lignes de mouillage, treuils, aussières).
- Les instruments de navigation et documents nautiques (compas, sondeurs, cartes, tables nautiques, etc.).
- Les équipements de télécommunication et de signalisation (stations radiotélégraphiques et radiotéléphoniques, projecteurs, fanaux, sirènes, pavillons, etc.).
- Les installations et matériels de lutte contre les voies d'eau et les incendies, les matériels de sauvetage (embarcations et radeaux de sauvetage, bouées, brassières individuelles, etc.).
En dehors de ce matériel réglementaire, l'équipement d'un navire comprend les objets et appareils spécialisés propres à son activité, tels que filets, lignes, appâts, treuil dans le cas d'un navire de pêche, matériel pour l'arrimage et pour la manutention des marchandises dans le cas d'un navire de charge.
Équipet Petit coffre, casier de rangement ou étagère destiné à recevoir des livres, des équipements, des instruments, des objets personnels, du linge...
Erre Vitesse conservée par un navire sur lequel n'agit plus le propulseur.
Moteur coupé, voiles affalées, un bateau garde encore un peu de vitesse, il continue sur son élan : on dit qu'il court sur son erre.
Erse Cordage dont les deux extrémités sont épissées ensemble de manière à former un anneau ou une élingue. Quand il s'agit d'une bague ou d'une estrope de fin cordage, on parle d'erseau.
Escadre Force navale organisée, placée sous le commandement d'un officier général. Une escadre est composée de plusieurs divisions de bâtiments. Le groupement de plusieurs escadres forme une armée navale.
Escale Dérivé du latin scala : échelle, ce terme désigne le lieu où l'on débarque et l'arrêt dans un port, une rade ou un abri. On dit faire escale plutôt qu'escaler, désormais peu employé.
Lorsqu'on fait une escale forcée dans un port (suite à une avarie ou à un problème), on y relâche.
Espar A l'origine, les espars désignaient les mâtereaux de sapin que l'on embarquait en drôme pour changer en cas de besoin des mâts de perroquet, des cornes ou des bouts-dehors.
A partir du XIXe siècle, le terme s'est étendu et désigne aujourd'hui toute pièce du gréement en bois, en métal ou même en composite (mât, bôme, tangon) en place ou en réserve à bord.
Esquif Après avoir désigné une barque légère du Levant, l'esquif a été pendant longtemps la plus petite embarcation d'un navire. Le terme est aujourd'hui tombé en désuétude ; dans le langage courant, on parle désormais de youyou.
Essarder Essuyer, assécher le pont avec un faubert ou une serpillière.
Estacade Ouvrage maritime à claire-voie, en charpente de bois, de métal ou de béton, qui ne s'oppose pas au passage des courants.
Fixes (barrière formée de radeaux, drômes, chaînes, pieux, pilotis, etc.) pour fermer les ports et les rivières ou flottantes le long des vaisseaux, les estacades protégeaient jadis des incursions et des brûlots. Désignant la partie haute des jetées qui limitent les chenaux portuaires longeant des brise-lames ou traversant des estrans de galets ou de sable, elles servaient au halage des voiliers ainsi qu'au balisage. Leur voie de circulation, qui doit être ajourée, est appelée tillac.
Ce terme a servi à désigner les passerelles d'accès aux ducs-d'albe ou les appontements, à l'époque où les quais sur pieux étaient appelés appontements.
Estime Méthode qui permet de faire le point en utilisant les données (route, vitesse) fournies par les instruments de bord (compas, loch) et en tenant compte de la dérive due au vent et au courant.
L'estime est caractérisée par l'absence de référence à tout élément extérieur ( phare, amer, astre).
L'estime consiste d'abord à noter, à intervalles réguliers, la vitesse et le cap du bateau. On corrige le cap au compas de la variation (déclinaison magnétique, déviation), puis on tient compte de la dérive pour avoir la route vraie sur le fond. On tient également compte du courant pour passer de la vitesse du bateau sur l'eau à sa vitesse par rapport au fond.
Estive Charger en estive.
Dérivé de l'italien stivare (disposer des marchandises dans la cale d'un navire), et du latin stipare (comprimer, entasser), c'est la compression opérée sur des marchandises susceptibles d'une grande réduction de volume, telles que laine, coton, etc., afin que, prises en chargement, elles tiennent moins de place à bord. On dit alors qu'on prend un chargement en estive.
Par extension, mettre un navire en estive, c'est équilibrer sa cargaison de part et d'autre de l'axe longitudinal.
Estran Sur les côtes à marée, zone comprise entre le niveau des hautes mers, ou trait de côte, et la laisse de basse mer.
On l'appelle aussi platier s'il est rocheux, plage s'il est sableux ou caillouteux, marais s'il est vaseux.
L'estran correspond à la zone intertidale des océanographes, à l'étage médiolittoral des écologistes et au front de mer des aménageurs.
Estrope Anneau en filin de textile ou en fil d'acier ceinturant les joues d'une poulie et permettant de la suspendre par l'intermédiaire d'un œil.
L'estrope désigne également l'erseau capelé sur un tolet pour y maintenir l'aviron.
On donne aussi ce nom à un bout de câble métallique, terminé par un œil à chaque extrémité, employé sur les voiliers pour élever le point d'amure d'un foc au-dessus du pont.
Estroper Garnir d'une erse en cordage, l'estrope, une poulie, un margouillet, une cosse.
Estuaire L'estuaire est la partie inférieure d'un fleuve dans laquelle s'effectue le mélange des eaux douces d'origine continentale et des eaux salées apportées par la marée. Il se présente comme une embouchure unique, généralement évasée, dessinant sur la ligne de côte une échancrure dans laquelle la mer pénètre profondément.
La marée joue un rôle primordial dans les estuaires. En général, la zone d'affrontement de la marée et des eaux fluviales est caractérisée par des remous violents qui gênent la navigation. Dans certains cas, la remontée rapide des eaux peut prendre l'allure d'une véritable vague déferlante se propageant vers l'amont et barrant l'estuaire : c'est le mascaret, sensible dans l'estuaire de la Seine, par exemple.
Les variations de niveau dues à la propagation de l'onde de marée se font sentir très loin sur le cours d'eau, bien au-delà des limites de l'estuaire. Dans le cas de la Gironde, l'effet de la marée se manifeste, sur la Garonne, jusqu'à Castet (situé à 157 km de l'embouchure) et, sur la Dordogne, jusqu'à Pessac (161 km). Pour le Rio de La Plata et l'estuaire de l'Amazone, qui sont parmi les plus grands estuaires du monde, ces chiffres passent respectivement à 500 et 1 200 kilomètres.
Néanmoins, la propagation de la marée s'effectue avec un certain retard par rapport à la mer libre, et ce retard est d'autant plus important que l'on progresse vers l'amont, du fait de l'éloignement par rapport à l'embouchure mais aussi des difficultés de propagation dues à la forme de l'estuaire.
Établir - Hisser, étarquer, border une voile, c'est l'établir.
- Un vent est établi lorsqu'il souffle avec régularité dans la même direction.
Étai Manœuvre dormante dont le rôle est de soutenir le mât dans le sens longitudinal du bateau. Capelé à la tête du mât ou à hauteur des galhaubans et appelant vers l'avant, l'étai contrebalance l'appel des haubans ou des pataras vers l'arrière.
Les étais sont souvent utilisés pour endrailler les focs.
Étale Période pendant laquelle le niveau de la mer reste à peu près constant.
On distingue l'étale de pleine mer, entre la fin du flot et le début de la marée descendante, et l'étale de basse mer, entre la fin du jusant et le début de la marée montante.
Étaler Synonyme de résister.
On étale une tempête, un courant (c'est y faire face sans culer), ou même une avarie, une panne...
Etaler, c'est aussi tenir sans choquer ni reprendre.
Étalinguer Amarrer un câble ou une chaîne sur l'organeau d'une ancre.
Étalingure A l'origine, nœud du câble, de l'aussière ou du grelin sur la cigale d'une ancre. La chaîne étant maintenant fixée sur l'ancre par une manille, l'étalingure de cale, seule, a subsisté : c'est la fixation de l'extrémité de la chaîne dans son puits.
Verbe : étalinguer.
Étambot Partie arrière de l'ossature de coque. Elle termine la quille et porte, en général, les ferrures du gouvernail. Sur un bateau pourvu d'un moteur, elle est creusée d'un trou pour laisser passer l'arbre d'hélice, dans le tube d'étambot, et comporte à cet endroit un élargissement appelé bossage d'étambot.
Étambrai Ouverture ronde ou ovale pratiquée dans le pont pour permettre d'y passer un mât jusqu'à son emplanture sur la quille. Elle est renforcée par un collier de bois : le coussin d'étambrai, lui-même assuré sous le pont par des élongis ou des traversins. Le mât se trouve coincé dans l'étambrai par des cales en bois. Le tout est protégé par un capuchon circulaire, la braie.
Étamperche Mât vertical en treillis métallique, disposé autour d'une cale pour supporter les échafaudages pendant la construction d'un navire.
Étançon - Pièce de bois simplement équarrie dont on se sert pour soutenir quelque chose.
- Nom donné à l'étai d'une maille à étai. Une chaîne étançonnée est une chaîne qui comporte des mailles à étais.
Étarquer Achever de tendre le guindant d'une voile qui vient d'être hissée, en souquant sur la drisse.
Étiquette navale Code de politesse et de courtoisie de la tradition maritime.
Voir > Pavillonnerie.
Étocard (en) Voiles portées en ciseaux au vent arrière.
Étouffer Lorsqu'on affale une voile, on étouffe la toile, en la ramassant contre son mât ou sa vergue, pour la soustraire à l'action du vent.
Étoupe Résidu de chanvre rejeté au moment de la fabrication des cordages. L'étoupe est récupérée et utilisée ensuite dans le calfatage des bordés dans la construction classique en bois.
Étrangloir - Cargue particulière aux voiles à corne et utilisée par mauvais temps pour étrangler rapidement la voile au pied de la corne et éviter qu'elle ne se déchire en battant.
- Dispositif mécanique, composé de deux puissantes mâchoires, qui permet de freiner et d'arrêter dans sa course la chaîne d'ancre au moment du mouillage.
Étrave Pièce avant de l'ossature de la coque, le terme caractérise fréquemment l'avant du voilier dans sa totalité.
Étrive (en) Une manœuvre vient "en étrive" lorsque son trajet est dévié par un espar ou une pièce d'accastillage.
Deux cordages qui se croisent sont fixés à leur point de rencontre par un amarrage en étrive.
Étriver Faire faire un angle ou un croisement à un cordage.
Éventer On évente une voile lorsque l'on brasse la vergue de façon que la voile, qui était en ralingue, prenne le vent et porte convenablement. .
Éventer la quille, c'est l'amener jusqu'à la surface de l'eau par abattage en carène.
Évitage Changement de cap d'un navire à l'ancre sous l'effet du vent et des courants.
Par extension, l'évitage désigne l'espace minimal nécessaire à un navire pour tourner sur son ancre ou pour faire un 180° (rayon d'évitage).
Éviter Faire un évitage : tourner autour de son ancre ou de son coffre de mouillage sous l'effet du vent ou du courant.
Extrados Côté sous le vent d'une voile.


 
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