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Lexique des termes marins

F
F
  • Se prononce foxtrot
    dans l'alphabet du Code international des signaux.
  • Le pavillon foxtrot présente un losange rouge sur fond blanc.
  • La lettre F utilisée seule signifie : “Je suis désemparé ; communiquez avec moi”.
Brigantin
Birème
A voir également : Marine ancienne pour la lettre F.
Façons Formes rétrécies de la carène à l'avant et à l'arrière du maître couple.
Falot Fanal de l'arrière.
Falque Terme utilisé dans la Marine Nationale.
Mettre dans la falque, laisser tomber dans la falque : expressions familières signifiant que l'on met un objet quelconque dans l'échancrure de la vareuse ; il est retenu entre celle-ci et la chemise au niveau de la ceinture.
Fanal Synonyme de feu.
Lanterne équipée d'un verre blanc, vert ou rouge, destinée à signaler la présence d'un bateau la nuit, en navigation ou au mouillage.
Fardage - Tout ce qui se trouve au-dessus de la flottaison et offrant de la prise au vent (coque, superstructures, gréement, etc.).
- Le fardage comprend l'ensemble des pièces de bois ou d'aluminium, des grillages d'acier, des pièces de carton, etc. utilisés pour protéger la cargaison des risques d'avarie que présente le transport maritime. Le fardage sert aussi à séparer différents types de cargaison demeurés voisines lors du chargement à cause des contraintes de stabilité. Il servira en outre à séparer, dans une même cale, des cargaisons ayant des destinations différentes.
Farder On dit qu'une voile farde bien, quand elle est bien coupée, bien installée, bien orientée et que gonflée par le vent, elle offre un coup d'œil satisfaisant.
Fargue Planche placée de can sur le plat-bord d'une embarcation, dans un sabord, à l'entrée d'une cabine ou autre endroit pour empêcher l'eau d'y pénétrer. La fargue de plat-bord est aujourd'hui le plus souvent constituée, sur les bateaux de plaisance, d'un rail en aluminium appelé rail de fargue.
Le petit pavois ceinturant la coque au niveau du pont est souvent considéré comme une fargue. En navigation intérieure, le terme de fargue a supplanté le mot pavois.
Faseyer Faseyer, fasseyer ou ralinguer.
Une voile faseye lorsque, pas assez bordée ou réglée trop près du vent, celui-ci l'agite sans arriver à la prendre ni d'un côté ni de l'autre. Elle bat alors comme un pavillon.
Fatiguer Un navire fatigue lorsque l'ensemble de sa coque et de ses liaisons est soumis à des efforts exagérés dus à l'état de la mer, à la route et à la vitesse, et pouvant entraîner des avaries.
Faubert Grosse poignée de vieux fils de caret provenant de cordages décommis, pliée en deux et fortement liée pour former un balai (on peut lui ajouter un manche) dont on se sert, en guise de serpillière, pour sécher le pont après lavage.
Faux, fausse Qualificatif désignant le double d'une manœuvre ou d'une pièce de la charpente destiné à renforcer ou à suppléer, en cas de mauvais temps ou d'accident, cette manœuvre ou cette pièce. C'est ainsi que l'on avait de fausses cargues, de fausses écoutes, de fausses amures, de faux étais, etc..
En revanche, le faux-bord (ou faux-côté) désigne un défaut de construction qui fait que le navire lège n'est pas droit sur l'eau, mais penche d'un côté.
Sur un voilier, le faux-bord est synonyme de contre-bord et désigne le bord que l'on doit tirer quand la route au plus près ne permet pas d'atteindre le but directement.
Pour un voilier gréé au tiers, la fausse amure signifie faire route sur le mauvais bord, la vergue portant sur le mât.
Fausse panne : naviguer au portant avec la grand-voile du côté d'où vient le vent. Il y a alors inversion de l'écoulement de l'air sur la voile, qui peut empanner brusquement.
Fémelot Partie femelle de la penture (ferrure de gouvernail) dans laquelle pivote l'élément mâle appelé aiguillot.
Fer - Fer de calfat, ou ciseau de calfat, ou calfait : outil de fer dont se sert le calfat pour enfoncer l'étoupe dans les coutures des bordages.
- Nom de l'ancre dans la marine des galères.
Ferler On ferle une voile lorsqu'on la serre soigneusement, pli à pli, contre sa vergue, l'y maintenant au moyen des rabans de ferlage, de manière à la soustraire au vent ou à la maintenir en bon ordre lorsqu'on est au mouillage.
Ferrociment Assemblage de fer et de ciment utilisé pour la construction de coques de navire.
Ferrure Nom général désignant une pièce métallique destinée à un usage spécifique, souvent pour soutenir une structure ou un élément, ou les relier entre eux ou à d'autres. Exemples : penture (ferrure de gouvernail), ferrures de barres de flèche, vît-de-mulet (ferrure de bôme), etc.
Fesses Parties arrondies de l'arrière d'un navire, au-dessus de la flottaison.
Fetch Terme anglo-saxon utilisé dans les premières méthodes de calcul de la hauteur des vagues engendrées par le vent.
Le fetch désigne une ligne suivant laquelle le vent est supposé garder une force et une direction constantes.
Au cours de l'évolution des méthodes de calcul, on lui a préféré la notion d'aire génératrice, qui reflète plus fidèlement les phénomènes physiques se développant à la surface de la mer.
Feu Dénomination de tout signal lumineux à terre ou à bord.
Phare ou lumière servant à orienter les navires de nuit ou lampe servant à signaler la position d'une embarcation.

Feux de terre.
Ils peuvent être :
- Ordinaires, éclairant avec le même caractère, en particulier la même coloration.
- A secteurs, éclairant certains arcs de l'horizon avec des caractères, en particulier des colorations, différents.
- De direction, constitués par un système optique qui intensifie la lumière dans un secteur unique.
- D'alignement, qui sont une combinaison de feux empruntés à l'une des trois catégories précédentes pour fournir une direction précise.
Considérés du point de vue de l'apparence qu'ils présentent dans le même gisement, on trouve :
- Feux fixes, dont la lumière apparaît continue et uniforme;
- Feux à éclats, dont les périodes de lumière, dites éclats, sont nettement plus courtes que les périodes d'obscurité, dites éclipses.
- Feux à occultations, dont les périodes de lumière sont nettement plus longues que les périodes d'obscurité.
- Feux isophases, montrant des apparitions égales et successives de lumière et d'obscurité dont le nombre d'alternances est inférieur à 40 par minute.
- Feux scintillants, dont les alternances de lumière et d'obscurité apparaissent très rapides.
- Feux alternatifs, montrant successivement sur un même gisement des colorations différentes.

Feux de bord.
Ces feux sont dits de route ou de navigation. Les feux de base sont :
- A tribord : un feu vert, établi de manière à projeter une lumière ininterrompue sur tout le parcours d'un arc de l'horizon de 10 quarts ou rumbs du compas (112°5), c'est-à-dire depuis l'avant jusqu'à deux quarts (22°5) sur l'arrière du travers à tribord.
- A bâbord : un feu rouge, établi suivant le même principe que le feu vert.
- A l'arrière : un feu de poupe, blanc, établi de manière à projeter une lumière ininterrompue sur un arc d'horizon de 12 rumbs ou quarts du compas (135°), soit 6 quarts (67°5) de chaque bord à partir de l'arrière.
Feux de navigation ou feux de route ou feux de bord.
Eclairages servant à signaler la position d'une embarcation (rouge sur bâbord, vert sur tribord et blanc sur l'arrière dans la plupart des cas). Voir Feu.
Feu de pont Eclairage dirigé vers le pont.
Fil à voile Le plus fin mais le plus soigné des fils tirés du chanvre. Il est formé de deux ou trois fils de premier brin, non goudronnés, et son diamètre est la moitié environ de celui du fil de caret. Destiné essentiellement à la confection et la réparation des voiles, il peut également être employé pour faire des surliures.
Aujourd'hui, il est le plus souvent en Tergal ou en Nylon.
Filer Verbe utilisé dans diverses expressions.
On file la chaîne lorsque, pour modifier le mouillage ou l'amarrage d'un navire, on augmente la longueur de sa chaîne d'ancre.
On file la chaîne par le bout en ouvrant l'étalingure de cale, lorsqu'un coup de vent brutal empêche un appareillage normal.
On file à la demande quand on laisse glisser un cordage soumis à un effort, tout en maintenant la tension pour arrêter le mouvement quand on le désire (une amarre, une écoute).
On file en bande, en cas d'appareillage en catastrophe, pour laisser partir les amarres le plus rapidement possible.
On file tant de nœuds pour exprimer sa vitesse.
Fileux Taquet fixé sur plusieurs jambettes de pavois, dont les extrémités saillantes permettent de tourner un cordage.
On dit également oreilles d'âne.
Filière On appelle filière le cordage qui sert à tendre les tentes au-dessus des ponts.
Ce mot désigne également les cordages qui sont tendus pour servir de garde-corps, que ce soit en permanence (filières de beaupré) ou seulement exceptionnellement (filières de mauvais temps).
Sur les bateaux de plaisance actuels, ce sont des câbles d'acier gainés de vinyle tendus sur les chandeliers et les balcons.
La filière d'envergure d'une vergue ou d'un mât est le cordage ou le rail dans lequel est enverguée une voile.
Filin Cordage qui, autrefois, était formé de trois ou quatre torons commis ensemble.
Aujourd'hui, le filin comprend un nombre de torons qui varie en fonction de ses dimensions, et désigne tout cordage, à l'exception des aussières, câbles et grelins.
Filoir Petit conduit : margouillet ou piton vissé dans le pont, dans lequel passe un cordage.
Fisherman Voile d'étai du gréement de goélette, envoyée entre le mât de misaine et le grand-mât.
Flamme Pavillon triangulaire utilisé pour les substituts du code international des signaux.
Flanc Muraille extérieure d'un bâtiment, depuis la joue jusqu'à la hanche.
Flasques Plaques en bois ou en métal, servant de joues ou de renforts : montants verticaux d'un guindeau, d'une jumelle de mât.
Flèche Partie supérieure effilée d'un mât composé.
Le flèche (ou voile de flèche) désigne la voile triangulaire ou quadrilatérale placée dans l'espace libre entre la corne d'artimon et le mât de hune d'artimon. Elle peut être en une seule pièce ou en deux, pour éviter de raguer sur le martinet, ou la suspente de corne. Si la voile est quadrangulaire elle possède elle-même une vergue ou corne. .
On appelle barres de flèche les pièces de bois ou de métal qui écartent les haubans du mât et confèrent à celui-ci une meilleure tenue lorsqu'il est soumis à des contraintes importantes.
Fleuriau Pendant la construction, pièce installée provisoirement pour maintenir les couples.
Flot Marée montante entre l'étale de basse mer et l'étale de pleine mer.
Un navire est à flot lorsqu'il ne touche plus le fond d'aucune manière, c'est-à-dire lorsqu'il est entièrement porté par l'eau.
Dans les ports à marée, on désigne sous le nom de bassins à flot les bassins qui communiquent avec la mer par une écluse.
Flottaison Surface idéale déterminée par l'intersection de la coque d'un navire à flot avec le plan horizontal de la surface de la mer. La flottaison d'un navire varie selon son chargement. On distingue notamment la flottaison lège, correspondant à un chargement nul, et la flottaison en charge (ou à pleine charge), correspondant au chargement maximal autorisé.
La ligne de flottaison est la trace sur la coque de la surface de flottaison ; elle marque la séparation entre la carène, ou œuvres vives, et les œuvres mortes.
La valeur du moment d'inertie de la surface de flottaison d'un navire par rapport à son axe d'inclinaison joue un rôle essentiel en ce qui concerne la stabilité.
Flotte Nom donné à un ensemble de navires utilisés en même temps ou concourant à un but commun.
Employé seul, le mot flotte désigne plus particulièrement l'ensemble des forces navales d'un pays.
Flotteur Élément de la structure d'un multicoque.
Flottille Groupement de petits bâtiments ou de navires de pêche.
Flush-deck Expression anglaise désignant un voilier dont le pont est dégagé, quasiment sans superstructures.
Foc Chacune des voiles d'étai triangulaires, établies en avant du mât.
Un voilier dispose de focs de différentes dimensions, utilisés en fonction de la force du vent : génois, foc ballon, grand foc, foc moyen, petit foc, tourmentin.
Foil Dispositif hydrosustentateur, fin et léger, contribuant au déjaugeage d'un navire lorsqu'il atteint une certaine vitesse.
Foraine Adjectif qualifiant une rade extérieure où les navires peuvent mouiller, mais sans être protégés en cas de mauvais temps.
Le mouillage en rade foraine, ou mouillage forain, nécessite une veille permanente.
Forant Étamperche en bois.
Forban Personne qui court les mers pour se livrer au brigandage.
Synonyme de pirate.
Forcer En voilerie, contraindre une couture à prendre une forme concave par variation du recouvrement de deux laizes.
Forcir Augmenter de force en parlant du vent. Se renforcer, fraîchir.
Forme (de radoub) Cale sèche, bassin de radoub.
Formes d'un navire : ses lignes.
Fortune A l'origine, petite voile carrée qui, à bord des bateaux méditerranéens, était gréée sur une vergue que l'on hissait à la place de l'antenne de trinquet quand on était surpris par un fortunal, c'est-à-dire un coup de vent violent.
Par extension, c'est la voile carrée, souvent volante, qui se grée sur la vergue de misaine des goélettes, ou sur le grand-mât des cotres, dundees, etc.
Depuis, le sens du mot s'est élargi et fortune désigne tout ce qui peut remplacer une voile ou un gréement à la suite d'une avarie ou d'un démâtage (voile de fortune, gréement de fortune).
Fortune de mer Perte ou avarie occasionnées à un navire, ou à sa cargaison, en raison d'événements fortuits survenus pendant la navigation.
Fouet Estrope en cordage d'une poulie, prolongée par une longue queue, qui permet de la fixer par enroulement sur un objet quelconque du bord. On peut fouetter une poulie sur un taquet, sur un hauban, etc.
Fouetter Un mât fouette lorsque ses haubans sont mal ridés et qu'il subit des secousses sous l'effet des mouvements du bateau.
Fourrer Garnir, entourer un cordage ou un filin avec du lusin, du merlin ou du bitord.
Fourrure Ensemble des spires jointives en filin servant à protéger un cordage du frottement ou du ragage.
La fourrure d'un cordage se fait en trois temps :
- La première opération consiste à le congréer, c'est-à-dire à combler, par un filin de grosseur appropriée, les intervalles entre les torons, pour rendre le cordage le plus lisse possible.
- Ensuite, il convient de le limander, c'est-à-dire de l'envelopper d'une bande toilée goudronnée ou suiffée.
- Puis, il faut le fourrer à l'aide d'une mailloche ou d'un minahouet (pour les petits cordages).
La fourrure est confectionnée avec du filin de textile ou éventuellement, lorsqu'il s'agit de cordages métalliques, avec du fil de fer d'amarrage.
Fraîchir Se dit du vent quand il augmente d'intensité.
Franc Adjectif employé dans diverses expressions et locutions maritimes.
- Dans la construction à franc-bord (par opposition à construction à clins), les virures du bordé, en bois ou en fer, sont juxtaposées et réunies intérieurement par des couvre-joints.
- Un cotre franc (par opposition à cotre à houari ou cotre bermudien) est un cotre normal qui grée un flèche au-dessus de la corne.
- Une goélette franche ne possède aucune voile carrée.
- La barre franche est la pièce de bois ou de métal emmanchée à la partie supérieure de la mèche de gouvernail, servant à manœuvrer le safran à la main.
- Dans un port franc, les navires de commerce peuvent entreposer leurs marchandises sans être astreints à acquitter des droits de douane.
- La nuit franche, pour un marin, est celle durant laquelle il peut jouir d'un repos complet sans être appelé à faire le quart ou la veille.
- Un vent franc est un vent régulier et bien établi qui ne réserve pas de surprises.
- Le franc-tillac désignait autrefois, dans la marine en bois, le pont le plus large et le plus élevé.
Franc-bord Distance entre le niveau de l'eau à l'extérieur du navire et la partie supérieure du pont principal à la demi-longueur du navire (ou franc-bord avant, franc-bord arrière).
Frapper Fixer solidement une manœuvre ou un cordage à quelque partie du navire ou du gréement. On frappe une amarre sur un taquet, une bitte d'amarrage, etc.
On frappe une poulie sur le mât, ...
Frégatage Forme de coque plus large au milieu du franc-bord ou à la flottaison qu'au niveau du pont (formes des frégates).
Fret Le terme fret, équivoque, peut revêtir trois sens :
- Somme convenue pour le transport de marchandises par navire.
- Les marchandises composant le chargement du navire.
- Le prix du loyer du navire.
Frette Ferrure encerclant et renforçant la tête de mât. Les frettes sont équipées de pitons à œil pour y frapper des manœuvres ou des poulies.
On trouve également ce cercle de métal en bout de bôme, de pic, ou de bout-dehors.
Frottoir En voilerie, outil servant à rabattre la toile d'une voile en aplatissant la couture, pour former un ourlet ou une gaine.
Verbe : frotter.
Fuir Faire route vent arrière dans le mauvais temps, avec une voilure très réduite, pour garder une vitesse supérieure à celle des lames.
Fuite Allure voisine du vent arrière, prise par gros temps par un navire (fuir).
Fune - Filière longitudinale au milieu d'une tente servant à l'établir et à la soutenir à la hauteur voulue.
- Cordage servant à haler ou à traîner une senne, un chalut. Synonyme : halin.
Fusée Partie amincie à l'extrémité du mât, au-dessus du dernier capelage, qui porte parfois une girouette ou un pavillon.
Extrémité des vergues.
Fusées (de signalisation) Pièces d'artifice permettant aux navires de faire des signaux à grande distance. Les fusées de signalisation sont principalement utilisées à bord des navires comme signaux de détresse.
On distingue les fusées à parachute, qui projettent un feu de Bengale rouge dont la descente est ralentie par ledit parachute, et les fusées à étoiles, qui éjectent simultanément, à une hauteur réglementaire, plusieurs étoiles de forte intensité lumineuse.


 
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