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MARINE ANCIENNE

Lettre F
  • de Fanal à Fûtreau
Lexique des termes marins Voir aussi :
Lexique général des termes marins pour la lettre F
Fanal
Fanal de poupe
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Grande lanterne. A l'origine, le mot désigne un feu allumé dans une grosse lanterne placée au plus haut point de la poupe d'un navire pour se faire voir la nuit. Il prend alors le nom de fanal de poupe.
Autrefois, le bateau amiral ainsi que celui du général des galères portaient, pour se faire reconnaître, trois grands fanaux de poupe montés sur le couronnement, tandis que les navires des chefs d'escadre n'en avaient qu'un.

On place les fanaux à la tête des mâts ou au bout des vergues. On distinguait dans la marine à voiles :
  • Les fanaux de combat de forme carrée qu'on suspendait aux baux, dans les batteries, lorsqu'on se battait de nuit.
  • Le fanal de la mèche, ou de consigne, suspendu sur l'avant dans la batterie haute pour éclairer le lieu où l'on conservait toujours à bord de la lumière et du feu et où était affichée la consigne ou règlement du navire ; la garde en était confiée à un factionnaire.
  • Le fanal d'habitacle armé de réflecteurs pour éclairer les boussoles.
  • Les fanaux de la soute aux poudres qui étaient vitrés et grillés.
  • Etc.
On donne aussi le nom de fanal aux feux qu'on allume sur des tours à l'entrée des ports et le long des plages pour indiquer la route aux vaisseaux.
Dès le XVIe siècle, des fanaux volants servaient à faire des signaux de nuit dont la signification variait suivant les combinaisons et les emplacements. Par la suite, les fanaux de commandement sont devenus des feux.
Fanons Parties pendantes en guirlande d'une voile carrée entre ses cargues.
Felouque
Felouque
Au XVIe siècle flouque, au XVIIe siècle falouque, emprunté, par l'intermédiaire de l'espagnol faluca, de l'arabe falwa, « pouliche », puis « petit navire de charge ».
A l'origine, la felouque était utilisée en Méditerranée pour le cabotage. Elles fit son apparition vers le XVIe siècle. C'était un bateau rapide, utilisable à la voile comme à l'aviron.
Felouque espagnole
Au XVIIIe siècle, elle s'agrandit et atteignit 18m de long, armée de douze avirons sur chaque bord, et gréée de deux mâts à pible portant chacun une voile latine sur antenne. Son avant ressemblait à celui du chébec, dont elle avait une autre particularité : l'arrière prolongé par deux ailes soutenant une plate-forme en surplomb sur la mer, où se tenait le timonier. Très rapide, elle faisait aussi souvent usage de la voile que de la rame.
Elle disparut peu à peu, sauf en Espagne où elle devint uniquement voilier. Le mât principal resta à peu près au milieu et porta une très grande voile sur antenne. A l'avant, on rajouta un long beaupré horizontal et un grand foc sur l'étai qui allait de son extrémité à la tête du mât. Quant au mât avant, il fut, avec sa voile sur antenne, transporté à l'extrême arrière afin d'équilibrer le grand foc.

Agrandir Felouque égyptienne
L'usage a voulu que la dénomination s'étende également aux bateaux de transport utilisés sur le Nil. La felouque du Nil est un petit bâtiment en forme de galère, gréé d'une ou de deux voiles latines. Elle sert au transport des matériaux de construction, des animaux, etc.
Fer - Le fer était le gros grappin qui servait d'ancre à bord des galères.
- Les fers étaient les chaînes qui liaient les galériens à leur banc.
Par la suite, sur les vaisseaux, on nomma ainsi la barre de justice, qui comportait des anneaux dans lesquels on passait les pieds du prisonnier.
Figure de proue
Figure de proue
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Depuis les temps les plus reculés, les proues des navires se sont ornées de sculptures : têtes de cheval sur certains bateaux phéniciens, d'oiseau sur des galères égyptiennes, de dragon menaçant à l'avant des drakkars et d'autres navires scandinaves.
Mais ce sont les vaisseaux et frégates des XVIIe et XVIIIe siècles qui ont connu les figures de proue les plus artistiques. Emblèmes religieux ou profanes, images d'un dieu, d'un saint, d'un héros, d'un homme illustre, représentation d'un animal vrai ou fantastique.
La figure de proue avait une double fonction : elle constituait un élément décoratif et servait à identifier le navire. Sur les vaisseaux hollandais, la figure de proue traditionnelle était un lion rouge. Mais, le plus souvent, le thème choisi pour la figure avait trait au nom du navire : c'est ainsi que l'avant de la Flore était orné d'une belle déesse, celui du Royal Adelaide, d'une reine couronnée, celui de l'Océan, d'un Neptune porteur d'un trident.
A la fin du XVIIIe siècle, les figures de proue se simplifièrent. Dans le courant du XIXe siècle, elles disparurent de l'étrave de la plupart des bâtiments. Ce furent les grands voiliers du long cours qui les conservèrent le plus longtemps.
Filadière
Filadière
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Bateau de pêche traditionnel de Basse-Dordogne, Basse-Garonne et de l'estuaire de la Gironde.
La filadière est une petite embarcation non pontée, pointue aux deux extrémités, gréée d'une voile au tiers, utilisée pour la pêche mais également pour la charge. Au XVIIe siècle, elle pouvait transporter bois, blé et foin.
Fisolère Fisolera. Petite embarcation légère et étroite, mue par un seul rameur et utilisée pour la chasse dans la lagune de Venise.
Fixe Voile inférieure d'un hunier double dont la vergue est fixe.
Flambart
Flambart
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Bateau de Bretagne du début du siècle. Il porte deux mâts gréés de voiles au tiers, grand-voile, misaine et foc. Le gréement de flambart ressemble à un gréement de chaloupe, mais le taillevent est gréé sur une bôme.
Bateau puissant et très manœuvrant, le flambart, avec son arrière à tableau, est un "cul carré". Il en existe de diverses tailles. On les utilise pour diverses activités : goémon, sardine, huîtres, sable.
Flèche en cul
Flèche en cul Agrandir
Agrandir Flèche en cul
Voile légère établie au-dessus de la brigantine ou d'une voile goélette. Elle est parfois triangulaire, mais le plus souvent enverguée sur corne, ou à bourcet, et alors enverguée sur une vergue parallèle à la corne de la voile inférieure.
Flibot
Agrandir Flibot
Vlieboot (hollandais), Flyboat (anglais), Flibote (espagnol).

Petite flûte à deux mâts et à fond plat, ne dépassant pas 100 tonneaux, dont on se servait pour la course.
Le flibot a donné son nom à la flibuste et aux flibustiers.
Flibuste
Flibuste
Pillage sur mer par les aventuriers de l'une des associations de pirates qui, aux XVIe et XVIIe siècle, écumaient les côtes et dévastaient les possessions espagnoles en Amérique.
L'étymologie du mot « flibuste » est très controversée ; qu'il vienne de l'anglais « flyboat », ou « flibot », sorte de bateau léger, ou, plus vraisemblablement, du hollandais « vrijbueter », libre faiseur de butin, l'accord se fait sur l'originalité du phénomène. Comme il y avait toujours au moins un gouvernement en guerre contre le roi d'Espagne, cela permettait aux flibustiers de se prétendre corsaires en dépit de la brutalité de leurs méthodes. Certes, la piraterie auto-espagnole avait déjà connu des heures glorieuses au XVIe siècle, mais elle avait toujours manqué d'une base sur les lieux mêmes de ses déprédations.
Flibustier
En 1625, un Français s'installa à Saint-Christophe pour en faire ce repaire dont tous les coureurs de mer avaient besoin ; ils en furent chassés quelques années plus tard par les Espagnols. Dans ses débuts, la flibuste constituait une sorte de fraternité démocratique régie selon son propre code moral. Les capitaines étaient élus, on ne leur devait obéissance que pour la navigation et le combat, et les prises étaient partagées également, car l'apport en capital était nul. D'une vingtaine d'hommes peu armés dans une barque gréée d'une voile, la flibuste prit graduellement la forme d'expéditions plus importantes et à l'apogée de sa puissance vers 1660-1680, elle comprenait de cinq à six mille hommes. Après 1685, la flibuste déclina rapidement. En 1688, la rupture franco-anglaise cassa une fraternité d'armes depuis quelque temps moribonde.
Flibustier (ou "frère de la côte", du néerlandais "vrijbuiter") est un corsaire des Antilles qui va sus à l'Espagnol.
Flobart
Flobart
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Fort canot de pêche utilisé sur la côte d'Opale, de Berck à Calais, pour la pêche côtière depuis le XVIIe siècle et jusqu'à la fin du XXe siècle, et notamment à Audresselles et à Wissant.
Ce canot creux et à fond plat de 4 à 5 mètres de long, non ponté, est construit à clin en orme et gréé d'une voile au tiers. Il pouvait flotter dans moins de 30 centimètres d'eau, et était tiré sur la plage après chaque marée.
Flouin Embarcation à voile et à rame d'origine hollandaise, de 40 à 50 tonneaux. Les rameurs, sans bancs, voguaient debout sur le pont.
Flûte
Flûte
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Voilier, de conception hollandaise, qui formait le gros de la flotte marchande des Pays-Bas au XVIIe siècle, en remplacement des galions et des caraques.
Bâtiment ventru et à fond plat, lourd et lent, mais se comportant bien à la mer, résistant à la lame, et qui avait l'avantage de naviguer avec un équipage réduit.
Arrondie sur l'arrière, la flûte n'avait pas de tableau et le gouvernail portait sa barre au ras du couronnement, et se trouvait ordinairement surmonté d'une tête d'homme ou de femme, en bois peint.

Portant trois mâts, la flûte était étroite (quatre fois plus longue que large), et son gréement était le même que celui d'une frégate.
Elle portait de 200 à 900 tonneaux ; une flûte moyenne de 200 tonneaux mesurait 30m de long et 7,5m de large.
Les flûtes disposaient souvent d'un sérieux armement pour se défendre des attaques des corsaires de la Manche.
Flûte hollandaise
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Elles furent adoptées par la marine française, qui les employa pour le transport des bois du Nord, l'approvisionnement des bases lointaines, etc.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, des frégates et parfois même des vaisseaux, dont on débarquait les batteries hautes, furent affectés à ce service ; on disait alors qu'ils étaient armés en flûte.

Les flûtes furent également utilisées pour la chasse aux cétacés et la pêche de la morue.
Foc Voile triangulaire de l'avant, établie entre le beaupré et le mat de misaine et envergué au un étai ou à une draille spécialement gréée à cet effet. Selon la taille du bout-hors, les voiliers peuvent avoir quatre, cinq, voire six focs.
On distingue d'avant en arrière :
- le clin-foc, envergué à sa draille ou à l'étai de petit perroquet,
- le grand foc, envergué à la draille de grand foc,
- le faux foc, envergué à sa draille,
- le petit foc ou trinquette ou tourmentin, envergué à l'étai de misaine et utilisé à l'allure de cap par gros temps.
Il peut même y avoir le foc en l'air, envergué sur l'étai de flèche.
Fougue On appelle perroquet de fougue le hunier d'artimon.
Fougon Vient du latin focus qui signifie foyer. Cuisine sur une galère.
Fourco Terme provençal désignant un espar gréé d'un palan qui réunit le bas de l'antenne au pied de mât.
Frégate
Frégate
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Le mot frégate, originaire de la Méditerranée, s'il est resté identique dans beaucoup de langues (fregata en italien, fragata en espagnol et portugais, frigate en anglais, fregatte en allemand), désigne en fait des types de navires très différents.
  • Les premières frégates.
  • Apparition de la frégate de combat.
  • Evolution de la frégate au cours du XVIIIe siècle.
  • XIXe siècle : apogée et disparition de la frégate.
  • La frégate moderne.
Fuite Les pièces de fuite sont les canons tirant vers l'arrière du navire.
Fuste XIVe siècle. Probablement emprunté de l'italien fusta, de même sens.
Bâtiment long et de bas bord qui se manœuvrait à voiles et à rames, plus grand que le brigantin et plus petit que la galiote. De seize à dix-huit bancs de chaque bord, avec deux avirons et rameurs par banc.
Fûtreau de Loire
Fûtreau de Loire
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Barque à gréement carré, datant de la fin du XIXe siècle, utilisée pour la pêche à l’anguille et à l'alose sur la Loire.
Ce bateau est équipé d’un vivier, et la coque est percée à son niveau pour l'alimenter directement par l'eau du fleuve. C’est le même principe que l’on trouvera sur certains bateaux de pêche.
Fûtreau de Loire
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Le gouvernail du fûtreau est très particulier, composé d'une sorte de grand aviron à pelle triangulaire posé sur une chèvre. La direction est assurée par sa rotation, la barre étant verticale.
Le fûtreau est également utilisé pour le transport et le passage, propulsé à la perche, à l'aviron, et parfois gréé d'une voile carré.
Il sert, comme la toue, en toutes circonstances. Sa taille est de 6 à 11m de longueur et d'environ 2m de largeur.
Lexique des termes marins Voir aussi :
Lexique général des termes marins pour la lettre F


 
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