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MARINE ANCIENNE

Lettre D
  • de Dahabieh à Dundee
Lexique des termes marins Voir aussi :
Lexique général des termes marins pour la lettre D
Dahabieh
Dahabieh
Agrandir Dahabieh en 1874
Voilier de transport naviguant sur le Nil depuis des siècles.
Très longue, la dahabieh porte sur antenne une énorme voile latine à l'avant et un petit tapecul à l'arrière, qui l'aide à gouverner.
dahabieh
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Bâtie sur le modèle des bateaux de guerre, elle était aménagée de chambres pour les parties de campagne et les voyages de luxe (traction à voiles, à rames et halage).
Dès la main mise de Rome sur l'Egypte, ces voiliers seront les véhicules des préfets romains puis byzantins puis, enfin, des administrateurs arabes. Avant l'apparition des paquebots fluviaux, elle était le bateau à passagers par excellence, aux emménagements parfois luxueux.
Damelopre Bateau hollandais du XVIIIe siècle, à fond plat, ou qui est d'une forme à s'enfoncer peu dans l'eau sous une grande charge. Il était en usage dans les canaux de la mer qui ont peu de profondeur.
Den de fòou Mot provençal, synonyme de chaumard.
Dépensier Commis aux vivres à bord des vaisseaux.
Dhau
ou Dhow
Dhow
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Nom générique donné par les Anglais à tous les voiliers des côtes d'Arabie. Il correspond à ce que nous appelons en français un boutre.
Voilier arabe fin et rapide. Célèbre navire des pirates arabes.
Voir Boutre.
Dhoni
Dhonis
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Dhoni
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Bateau traditionnel des Maldives, mesurant 10 à 13m, utilisé pour le transport et la pêche.
Les dhonis ressemblent étrangement aux célèbres Drakkars des Vikings.
Construits presque exclusivement en bois de cocotier selon une tradition séculaire, avec une proue en hauteur, un profil bas sur l'eau et une barre en forme. Leur tirant d'eau et leur largeur raisonnable permettent de pénétrer à l'intérieur des lagons.
Diablotin Nom donné à la voile d'étai établie entre le grand mât et le mât de perroquet de fougue (ou mât de hune d'artimon) sur les voiliers à gréement carré.
Dinga Grosse embarcation non pontée ou demi-pontée utilisée pour le cabotage dans la région de Bombay, datant du XVIIe siècle, à la quille courbée en contre-arc.
Gréée d'un mât unique, incliné sur l'avant, portant sur antenne une voile arabe trapézoïdale.
Djerme ou germe. Grande barque d'Alexandrie (Egypte). Elle porte deux mâts (l'un au milieu, et l'autre sur l'avant, beaucoup plus court et incliné au-dessus de l'étrave) tous deux gréés d'une voile latine triangulaire sur antenne.
Au XVIIIe siècle, djerme était le terme français pour désigner la dahabieh.
Dock Mot hollandais désignant le creux dans lequel repose un navire à marée basse. Il désigna d'abord les bassins de chargement et de déchargement des navires. Puis, plus tard, les hangars recevant les marchandises débarquées.
Dogre
Agrandir Dogre
Bâtiment, entièrement ponté, utilisé pour la pêche du hareng et du maquereau et répandu dans tous les pays riverains de la Manche du XVIIe siècle jusqu'au début du XIXe siècle. Il pratiquait la pêche sur le Dogger Bank et dans ses environs, d'où son nom.
Sa cale était aménagée en vivier pour conserver le poisson vivant. Il était gréé de deux mâts, un grand au milieu, portant deux voiles carrées, et un petit, à l'arrière, avec un hunier carré au-dessus d'une petite brigantine. Son beaupré portait une civadière et trois focs.
Dôme Construction en planches coiffant et encadrant l'ouverture du gaillard d'arrière, d'où une échelle descendait à la grand-chambre.
Au début du XIXe siècle, il fut remplacé par un berceau formé de quatre montants de cuivre réunis par deux cintres et recouvert d'une toile.
Doris
Doris
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Le nom doris proviendrait du prénom de la femme de l'architecte canadien qui a conçu cette embarcation, d'autres sources parlent du nom de Dory donné à cette embarcation par des pêcheurs.

Embarcation de 4 à 5m, à fond plat, aux bordés de bois léger sur une membrure très plate, aux extrémités pointues. L'avant, l'arrière, les bords sont évasés et les bancs de nage amovibles, ce qui permet de les empiler les uns sur les autres.
Doris sur un Terre-Neuva
Agrandir Doris empilés sur le pont
d'un voilier Terre-neuvier.
D'origine américaine, inspiré de certaines pirogues indiennes, le doris fut adopté par les pêcheurs français en 1875, pour capturer la morue sur les bancs de Terre-Neuve, à l'aide de lignes dormantes. Sa légèreté et surtout son faible encombrement étaient appréciés sur les voiliers, qui, suivant leur taille, pouvaient empiler sur leur pont sept à dix-huit doris et, le soir, les hisser sans difficulté.
Ce mode de pêche a connu son déclin avec l'apparition du chalutage. Le doris a toutefois subsisté dans certains ports, où des échouages leur sont réservés dans des anses abritées : c'est pratiquement la seule embarcation actuellement utilisée pour la pêche artisanale autour des îles Saint-Pierre et Miquelon. Leurs dimensions se sont agrandies (7 à 8m) et ils sont maintenant équipés d'un moteur.
On retrouve le doris en Manche, où il sert plutôt de canot.
Dorna
Agrandir Dorna
Une des plus vieilles embarcations de l’Atlantique Européen, typique des côtes de Gallice où elle est utilisée pour la pêche. Ses origines sont obscures. Il est traditionnel de dire qu’elle a été inspirée par les bateaux Vikings détruits ou capturés sur les rivages de Gallice.
 
Dorna Agrandir
Propulsée à la voile et à l’aviron, elle mesure 4 à 8m, est très large, ce qui lui assure une bonne stabilité. Elle est constituée par 4 ou 5 pièces de bois (bordés) assemblées sur une charpente légère en Pin.
Dorna sous voile
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Avec sa voile très particulière, entre la voile carrée et la voile au tiers, la dorna est très rapide aux allures portantes. Elle est dépourvue de dérive, et c'est son safran, très profond et prolongé vers l'avant, qui remplit le rôle de plan anti-dérive.
A.C. Lajareu por Barlovento (association culturelle et sportive dédiée à la promotion de la navigation traditionnelle en dorna)
La dorna gallega
Traversé de l'Atlantique de la dorna Irmandiña
Federación Galega pola Cultura Marítima e Fluvial
Doublage
(cuivre)
Les œuvres vives des navires sont recouvertes de plaques de cuivre à partir de 1760. Le cuivre à pour effet de protéger la coque des tarets, anatifes, berniques et de la mérule (champignon lignivore). Les carénages s'en trouvent espacés : tous les 6 ans pour un navire non doublé, tous les 10 ans pour les navires doublés.
Dragon ou foc en l'air. Foc établi au-dessus du clin-foc, sur les grands voiliers. Son point d'amure n'est pas sur le bout-dehors comme les autres focs, mais reste "en l'air", sur la drisse.
Dragous
Dragou
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Bateau typique des artisans pêcheurs de la côte d'Emeraude au début du siècle, le dragous jaguen (se prononce dragou jagouin) est un chalutier à voile aux lignes trapues. Avec une longueur hors-tout de 12,50 mètres, il était très large (3 mètres) pour ses 6,60 mètres de coque.
Puissant, lourd et très toilé, il pratiquait le chalut à perche et la drague à la coquille Saint-Jacques.
Drakkar
Entre le IXe et le XIIe siècles, les Vikings ont dominé l'Europe, en grande partie grâce à des bateaux longs et étroits, remplis de guerriers, les fameux langskips, plus connus sous le nom de drakkars.
Le terme drakkar, généralement employé   pour désigner toute embarcation scandinave de l'époque des grands raids vikings, est une invention de la vague romantique du XIXe siècle et n'a pas de réalité historique.
Une idée couramment répandue voudrait que drakkar provienne du vieux norois dreki, certainement dérivé du terme latin draco et utilisé par association d'idée, car la proue de ces navires de guerre était souvent ornée d'une tête de dragon. Mais il semble impossible, même avec l'évolution de la langue, que le mot dreki soit devenu drakkar. Le terme drakkar a donc été emprunté, au XIXe siècle, du suédois drakar, pluriel de drake, dont le sens premier est "serpent monstrueux, dragon".
Drome Espars de rechange, canots, barriques et matériel divers qui encombrent le pont d'un bateau.
Dromon
Dromon
Galère de combat de l'empire byzantin, très véloce, qui navigua entre les VIe et XVe siècles.
Au début, légère et rapide, héritière de la liburne romaine, elle avait un rôle d'éclaireur. Elle avait seulement une rangée de rameurs avec un seul mât. Puis elle a eu deux mâts gréés de voiles latines. Plus tard, sont apparus des dromons à deux et trois mâts.
Deux énormes cornes recourbées vers le haut prolongeaient sa poupe, reliées par des traverses sur lesquelles reposait l'antenne de la voile, au mouillage ou pour la navigation à rames.
Le rostre n'était pas disposé sous la surface de l'eau, en prolongement de la quille, mais relevé largement au-dessus de la flottaison, au point d'apparaître comme l'extrémité du pont.
 
Dromon
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Le dromon devint peu à peu le principal bâtiment de combat. Il a mesuré de 30 à 50 mètres de longueur et son équipage était de 100 à 300 hommes. Il avait alors 2 rangs de rames avec 3 hommes par rame au rang supérieur et 1 seul au rang inférieur. Les gaillards d'avant et d'arrière, ainsi qu'une sorte de château central portaient des catapultes tandis qu'à la proue était installé le siphon de bronze qui projetait le feu grégeois, qui constituait son arme principale, pour détruire les navires ennemis.
Drosse Cordage raidi au moyen d'un palan, qui maintient le milieu d'une basse-vergue ou d'une antenne contre le mât.
Sur les tartanes, la drosse d'antenne est parfois appelée sourde.
Dundee
Dundee
Venu de l'écossais dandy, altéré par rapprochement avec le nom du port écossais de Dundee, ce terme désigne un bateau de pêche qui naviguait dans la Manche et dans la mer du Nord, et appelé également ketch (parfois francisé en quaiche au XVIIIe siècle).
Le dundee était alors gréé d'un grand mât portant une grand-voile aurique sur corne surmontée d'un hunier carré et, parfois, d'un perroquet, et, à l'arrière, d'un mât d'artimon avec une brigantine et un hunier carré ; à l'avant, il y avait deux focs et une trinquette. Aujourd'hui, les huniers et le perroquet carrés sont presque toujours remplacés par des flèches.
Dundee
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Ces bâtiments, qui pouvaient atteindre 25 m de longueur de quille et avaient une excellente tenue à la mer, étaient utilisés pour certains types de pêche bien particuliers. Ils étaient armés notamment en harenguiers et en grands langoustiers.
Par contre l'appellation de dundee donnée aux thoniers à voile était impropre puisqu'il s'agissait de cotres à tapecul. La seule différence entre un dundee et un cotre à tapecul (dit yawl, quand c'est un yacht) réside en ce que le mât d'artimon est planté à l'avant du gouvernail sur le premier, alors qu'il est plus à l'arrière sur le second.
Lexique des termes marins Voir aussi :
Lexique général des termes marins pour la lettre D


 
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