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MARINE ANCIENNE

Lettre Y
  • de Yacht à Youyou
Lexique des termes marins Voir aussi :
Lexique général des termes marins pour la lettre Y
Yacht
Yacht
En dépit de sa consonance anglo-saxonne, le terme "yacht" est d'origine hollandaise (jacht).
Petit bateau rapide à fond plat et à dérives latérales du XVIe siècle, il séduisit les Anglais qui en reprirent la construction dès le XVIIe siècle, sous le nom de "yacht".
Utilisé comme bateau de reconnaissance dans les différentes marines, le yacht devint très vite l'apanage des gens fortunés attirés par le charme des voyages ou des promenades en mer.
Yole
Yole
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Le mot yole vient du danois jolle et du néerlandais jol et désigne à l'origine une embarcation légère et allongée, d'un faible tirant d'eau, propulsée généralement à l'aviron.
Le terme de yole employé par les Anglo-saxons désigne en France un type d'embarcation traditionnellement nommée chaloupe dans la marine de commerce, aujourd'hui encore, et qui est la plus grande embarcation mue à la voile ou à l'aviron embarquée sur un navire. Il correspond à la baleinière des navires de guerre, mais est moins large et son franc-bord est moins haut.
Si canot est un terme générique désignant au contraire l'embarcation de la plus petite taille, le canot-major désignait l'embarcation par les officiers, et la chaloupe-amirale était l'embarcation portant l'amiral.
Dans les yoles, les dames de nages sont fixées directement sur le carreau et les rameurs ne sont pas alignés les uns derrière les autres dans l'axe longitudinal du bateau mais décalés par bordée.
Yole
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Aujourd'hui, on donne le nom de yole à une embarcation de plaisance, élégante, longue et fine, dont l'outrigger constitue un modèle de course.
Les yoles sont des embarcations, pontées ou non, de dimensions et de poids variables, prévues pour 2, 4 ou 8 rameurs. Leur coque est construite à clin, comme les canoës.
Yole de Bantry
La yole de l'amiral Nielly
Agrandir La yole de l'amiral Nielly
en 1944.
La yole de Bantry est le plus vieux bateau français encore existant.

Histoire

Le 15 décembre 1796, juste après la révolution, le Directoire envoie une escadre de navires qui partent de Brest pour soutenir la lutte des "Irlandais-Unis" contre les Anglais. Les navires sont dispersés par la tempête et ce qui reste de la flotte arrive le 21 décembre en Baie de Bantry, alors qu'une nouvelle tempête se lève. La frégate La Résolue se trouve en difficulté après une collision avec Le Redoutable.
Yole de Bantry
L'amiral Nielly fait mettre à l'eau sa chaloupe personnelle, embarcation plus légère, plus fine et plus rapide que les canots réglementaires, pour aller demander une remorque à L'Immortalité, au mouillage à vingt milles de là.
Mais le canot fait côte à Clough Beach, sur Bear Island, dans la baie de Bantry. L'équipage est fait prisonnier et la chaloupe de l'amiral Nielly est récupérée par Richard White, chef des milices garde-côtes anglaises, qui la fait transporter dans sa propriété, où elle sera conservée pendant 150 ans comme un trophée familial, puis, en 1944, confiée au National Maritime Museum de Dublin.
Elle est depuis connue sous le nom de « Yole de Bantry », ou « Yole 1796 ».

Yole de Bantry
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Deux siècles plus tard, elle connaît une étonnante renaissance avec le lancement, en 1982, de l'Atlantic Challenge, puis du Défi jeunes marins 2000.
De nombreuses yoles ont été construites dans le monde sur le modèle de la yole de Bantry.

La yole

La yole de Bantry est un exemple des embarcations ouvertes utilisées par les marines de France et d'Angleterre pendant et après les guerres napoléoniennes.
Elle a une longueur de 11,64 m, une largeur de 2,05 m, un tirant d'eau de 0,79 m et une surface de voile de 44 m².
Yole de Bantry
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Très effilée et très rapide, la yole de Bantry, gréée de trois voiles au tiers et bordant dix avirons, est capable d'embarquer facilement treize personnes : dix rameurs, un barreur, un homme d'arrière et un homme d'avant.
Yole de Ness
Yole de Ness
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Les yoles de l'île de Ness, dans l'archipel des Shetland, étaient à l'origine des bateaux de pêche à l'aviron et à la voile.
AgrandirPlan d'une yole de Ness
Héritières des drakkars vikings, ces petites embarcations d'environ 7 mètres de long, très stables, étaient adaptées aux conditions météorologiques et de navigation souvent difficiles dans les eaux du "Cap du raz rugissant" (Dunrossness).
La yole de Ness est construite à clin et gréée d'une voile au tiers.
Yole ronde
Yole ronde
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Martinique.
Embarcation légère, sans quille, sans lest, sans dérive et sans gouvernail, à faible tirant d'eau, gréée d'une ou deux voiles.

L'apparition de la yole ronde dans l'histoire de la voile en Martinique est due à des difficultés techniques rencontrées sur le gommier qu'utilisaient les premiers marins pêcheurs de la Martinique (embarcation tirée d'un tronc d'arbre du même nom). Cet arbre finissant par disparaître dans la forêt martiniquaise, alors que le nombre de pêcheurs augmentait, il fallut avoir recours aux îles voisines (Sainte Lucie et Dominique).
D'autre part, le gommier était instable et supportait difficilement des voilures importantes et sans cesse plus grandes.

Yoles rondes
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Certains cherchèrent une solution de rechange et, dans les années 40, un charpentier du François réussit à concevoir une embarcation s'inspirant à la fois du gommier et de la yole européenne.
Construite à partir d'une ossature, la yole ronde, ainsi appelée par opposition aux yoles à fonds plats, remplaça progressivement le gommier.

Les pêcheurs utilisaient principalement la voile pour revenir de leur lieu de travail et se lançaient des défis, le dernier arrivé perdant le produit de sa pêche. Plus tard des courses sauvages furent organisées le dimanche.
Avec l'arrivée des yoles, cette pratique continua et s'amplifia même si bien que les courses se faisaient lors des fêtes patronales du François, du Robert et du Vauclin. Devant l'intérêt suscité par ces confrontations se créa en 1972 la « Société des Yoles et Gommiers de la Martinique ».
En 1984 les gommiers se séparèrent des yoles et « la Société des Yoles Rondes de la Martinique » prit naissance.
Course de yoles rondes
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Les courses de yoles sont extrêmement spectaculaires, l'équipage devant en permanence lutter pour maintenir l'embarcation en équilibre. La yole ronde a la particularité de ne pas posséder de vraie quille, ce qui en fait une embarcation particulièrement instable et l'équilibre du bateau est assuré par une partie de l'équipage qui joue du rappel sur des bois dressés, sortes de barres de bois rigides. A l'arrière de la yole, le patron, assisté d'un ou deux aides-patrons, dirige la yole à l'aide d'une pagaie.
Youyou
Agrandir Canot
Petite embarcation de service courte et large, à voile, à rames ou propulsée par un petit moteur.
A tableau arrière, généralement bordée à clin ou en bois moulé, le youyou sert d'annexe, pour faire la liaison entre un yacht et un quai, ou, s'il y a lieu, pour le sauvetage des passagers.
Manœuvré soit à la godille, soit au moyen d'une paire d'avirons, le youyou est parfois gréé d'une voile à livarde.
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