MARINE ANCIENNE
Lettre K Page 1 |
|
Voir aussi : Lexique général des termes marins pour la lettre K |
|
Kaag | Voir Cague |
Karabe | Embarcation à rames avec laquelle on pratiquait au début du XXe siècle la pêche de plage, genre de pêche artisanale fort commun en Catalogne. |
Kayak |
Kayak est un mot inuit (esquimau) qui signifie : bateau du chasseur. C'est une embarcation d'origine esquimaude, étroite et longue, constituée par une carcasse légère en bois habillée de peaux de phoque, formant à la fois coque et pontage. La carcasse était construite par les hommes et la peau était tendue et cousue par les femmes ; les peaux étaient rendues imperméables à l'eau avec de la graisse de baleine. Le kayak Esquimau mesurait environ 5 à 6 m et, à la différence du canoë, sur lequel les pagaies sont simples, la pagaie utilisée est double. Chaque chasseur possédait son propre kayak fait "sur mesure", adapté à sa taille et à son poids. Quand un homme tombait à l'eau ou périssait lors d'une chasse en kayak, on disait souvent qu'il avait emprunté le kayak de quelqu'un d'autre, et n'avait pas eu le même sens de l'équilibre. Les chasseurs portaient une peau de phoque nommée annuraaq pour empêcher l'eau d'entrer dans le bateau (l'origine du nom de l'anorak moderne). La capuche et les poignets étaient étroitement attachés, et l'annuraaq était assez long pour être attaché autour de l'habitacle. Le kayak est conçu pour un ou deux pagayeurs. Il existe actuellement une grande variété de modèles en plastique moulé, bien que l'on construise toujours des esquifs entoilés (toile de coton pour la partie supérieure, toile enduite de caoutchouc ou de néoprène pour la coque) sur carcasse pliante. Certains sont équipés sur chaque bord de boudins d'air, qui assurent la stabilité du bateau, et d'une toile de pontage, qui assure l'étanchéité supérieure. On peut donner au kayak les qualités d'un dériveur en l'équipant d'un gouvernail, de deux dérives latérales et d'une voilure. Largement utilisé pour l'exploration des côtes du Groenland puis dans les commandos de marine, le kayak a permis de réaliser des exploits, dont les plus marquants sont certainement la traversée de l'Atlantique : - En 1928, par le capitaine au long cours Romer. - En 1956 par le médecin allemand Hannes Lindemann, qui couvrit en soixante-douze jours la distance de Las Palmas (Canaries) à l'île Saint-Martin. Le kayak reste pour l'amateur une embarcation sportive idéale pour faire de la croisière côtière, et les côtes méditerranéennes et atlantiques de la péninsule Ibérique sont le rendez-vous de kayakistes passionnés. La pratique du kayak en mer, qui ne demande ni une longue initiation ni des qualités physiques exceptionnelles entraîne peu de frais et s'avère un sport à la portée de tous. |
Kerhor | Petite chaloupe de pêche non pontée, utilisée en rade de Brest par les marins originaires de Kerhor. |
Ketch |
Voilier d'origine britannique, qui naviguait surtout en Manche et Mer du Nord. Jaugeant de 100 à 200 tonneaux, le ketch était muni d'un beaupré assez long, sur lequel venaient s'amurer deux focs et une trinquette, et gréait deux mâts (le grand mât, au centre, et le mât d'artimon, emplanté sur l'avant de l'étambot) portant des basses voiles enverguées sur des cornes et des huniers. La disparition du mât de misaine, qui caractérise le ketch, remonte à la fin du XVIIe siècle, avec les galiotes à bombes, sur lesquelles on embarquait de gros mortiers. Peu à peu, les huniers disparurent sur les ketchs au profit des flèches. Aujourd'hui, le ketch caractérise un type de gréement de plaisance qui se distingue essentiellement par ses deux mâts, le mât d'artimon étant situé en avant de la barre, ce qui le différencie du yawl. Sur ce type de voilier, on trouve encore des voiles auriques, mais le gréement Marconi est le plus répandu. |
Voir aussi : Lexique général des termes marins pour la lettre K |
|
|