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MARINE ANCIENNE

Lettre G
Page 2
Lexique des termes marins Voir aussi :
Lexique général des termes marins pour la lettre G
Galiote XIIIe siècle. Féminin de l'ancien français galiot, de même sens, dérivé de galie, variante de galée, sous l'influence de l'italien galeotta, « petite galère ».

Navire dont il exista plusieurs type :
Galiote vénitienne
Agrandir Galiote vénitienne


- La galiote barbaresque
, dérivait de la galère, mais ses dimensions étaient plus réduites. Destinée à la course, elle gréait deux mâts et deux voiles "alla trina".
Les rameurs n'étaient pas plus de un ou deux par banc et son armement ne dépassait pas quatre canons légers.
 
Galiote hollandaise
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- La galiote hollandaise de 50 à parfois 300 tonneaux, à fond plat, de peu de tirant d'eau et destinée au cabotage, était un bâtiment de charge aux formes arrondies, utilisé aux XVIIe et XVIIIe siècles.
A l'origine gréée d'un seul mât avec voile à corne, auquel on ajoutait un hunier volant, elle portait à l'avant une voile d'étai et un ou deux focs sur le bout du beaupré.
Gênée par vent arrière par le manque de mât de misaine, on a rajouté à l'arrière un petit mat de tape-cul gréant une brigantine. Sujette à la dérive par ses formes rondes, on y trouve des ailes de dérive (dérives latérales).
 
Galiote bombarde
Agrandir Galiote à bombes
- La galiote française ou galiote à bombes, qui reçut plus tard le nom de bombarde, était destinée à lancer des bombes par l'avant. Elle avait un grand mât avec hune, des mâts de hune et de perroquet, un mât d'artimon avec mâts de perroquet et perruche comme les vaisseaux.
Galiote à bombes
Agrandir Galiote à bombes
Elle était armée d'un ou deux mortiers placés dans son milieu sur une plate-forme, et ne portait pas de mât de misaine, pour faciliter le bombardement par l'avant.
Entre le grand mât et le beaupré, des voiles d'étai, plus grandes et plus importantes que sur les vaisseaux, étaient établies.
Sa mâture comportait deux particularités notables : le chouquet (pièce servant à la liaison entre le bas-mât et le mât de hune) était placé à l'envers par rapport aux habitudes et le faux étai était constitué par une chaîne en fer,  car lors des opérations de tir, le gréement était démonté pour le préserver du feu des mortiers,  et l'on ne laissait que cette chaîne en place.
Pour le pointage, on mouillait sur l'arrière et deux rouleaux au-dessus du couronnement étaient destinés aux câbles des ancres.
 
Galiote de rivière
Agrandir Galiote de rivière
- La galiote de rivière représentait une forme évoluée du coche d'eau.
C'était un long bateau couvert qui naviguait sur nos rivières au XVIIe et XVIIIe siècles, et servait principalement au transport des voyageurs.
Transport de masse à bon marché, la galiote desservant Sèvres et Saint-Cloud a connu un grand succès auprès de la population parisienne désirant se rendre en banlieue ouest ou à Versailles. Succès qui a engendré une lutte acharnée entre les possesseurs de galiotes. Ce service disparaîtra au début du XIXe siècle, devant les bateaux à aubes et la vapeur.
Galipot Sorte de mastic avec lequel on recouvre les pièces métalliques en cas de repos prolongé ou d'exposition à l'arrosage par l'eau de mer. Pâte formée en parties égales de céruse et de suif fondu, étalée à chaud, au pinceau, sur les surfaces à protéger. On l'enlève par grattage et lavage à l'huile. Verbe : galipoter.
Gambes de hune Cordages servant à raidir les haubans de hune, qui s'amarrent, d'une part, sur le haut des haubans du bas-mât et, d'autre part, sur les caps-de-mouton des haubans du mât de hune.
Gambeyer Manœuvre spécifique aux voiles au tiers et consistant, lors d'un virement de bord, à faire passer la vergue d'un côté à l’autre du mât de façon qu’elle se trouve sous le vent et que la voile porte donc mieux.
Gargousse XVIe siècle, gargouche. Emprunté du provençal cargousso, gargousso, de même sens, dérivé de carga, « charger ».
Charge d'un canon, contenue dans une enveloppe, et cette enveloppe elle-même.
La gargousse d'un obus. Une gargousse en serge.
Gazelle
Agrandir Gazelle des Sables
Gazelle des Sables.
Bateau de pêche, essentiellement au thon, ponté, à l'arrière pointu et aux pavois ajourés, gréé en sloop et originaire des Sables-d'Olonne.
Ses apparaux de pêche sont composés notamment de deux grands tangons latéraux qui, relevés, sont à l'origine de l'appellation de gazelle.
Ghanja
Agrandir Ghanja
Grand boutre de haute mer, à deux ou trois mâts, caractérisé par une galerie arrière en porte à faux qui domine l'eau.
Au XIXe siècle, c'était un vaisseau de guerre employé également par les pirates en Méditerranée et en Mer Rouge. Rapide et marin, il pouvait porter 8 canons sur son pont.
Nom du Baghla à Oman.
Goélette
Goélette
Le mot « goélette » vient d'une francisation du breton gwelan, avec substitution de suffixe ; son ancienne orthographe était « goëlette », son ancienne prononciation, conservée en Bretagne, « goilette ». Il est pratiquement l'équivalent français du terme américain « schooner », qui, à la fin du XIXe siècle et jusqu'en 1925 environ, fut employé dans le vocabulaire maritime français.

Le nom « goélette » employé seul désigne un navire à voiles aux formes élancées, portant deux mâts légèrement inclinés sur l'arrière par rapport à la verticale (le mât arrière, ou grand-mât, étant plus haut que le mât avant, ou mât de misaine) et dont la grand-voile et la misaine ne sont jamais des voiles carrées. Parmi les qualités qu'on reconnaît à la goélette, citons son aptitude à mieux serrer le vent que les voiliers à traits carrés, ainsi que la simplicité et la maniabilité de son gréement, qui lui permet de se contenter d'un équipage restreint pour assurer sa manœuvre.
Gommier
Gommier
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C'est le bateau de pêche traditionnel de la côte caraïbe utilisé depuis l'époque précolombienne.
Le gommier, ou gomyé, a traversé plus de 2 000 ans d'histoire et est l'un des derniers témoins de la culture caraïbe. Cette pirogue amérindienne était appelée kanoa, par les Caraïbes. Ce mot a donné naissance à canot et canoë, en Français.
Cette embarcation dérivée des pirogues des Indiens Caraïbes est creusée dans le tronc d'un gommier. Le corps de ces pirogues, dit bois-creux, est ouvert dans le tronc du gommier par charge de sable et par dilatation ; il se caractérise par la présence d'un éperon tranchant projeté en avant de la partie inférieure de l'étrave. Cinq à sept couples (localement dénommés « courbes ») maintiennent la forme jusqu'au niveau du bordé, qui est monté à clin et complété par un plat-bord.
Les gommiers, utilisés pour la pêche artisanale et répandus naguère dans l'ensemble des Petites Antilles, se localisent maintenant à la Martinique, à la Dominique et à Sainte-Lucie.
Ils ont été remplacés par le canot saintois (de type européen) à la Guadeloupe, et par la baleinière dans les îles du Sud.
Gommiers
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Les avirons ont remplacé les pagaies de nage, et seule subsiste la pagaie utilisée comme gouvernail. Le gommier comporte souvent un ou deux mâts (Sainte-Lucie) gréant une à deux voiles carrées à livarde. A l'heure actuelle, presque toutes ces embarcations sont équipées de moteurs hors bord.
Mais la baleinière (parfois tronquée en yole par un petit tableau arrière) et le canot, plus confortables, tendent à les remplacer.
Leur coût de construction (quatre à cinq fois moins élevé qu'une yole ronde) font qu'ils restent encore des bateaux prisés de certains pêcheurs côtiers. Son déclin est néanmoins sensible puisqu'une centaine d'unités subsiste quand il en existait plus d'un millier dans les années cinquante. 
Le gommier représente en outre l'embarcation héroïque par excellence : au XIXe siècle, les "nègres marrons" qui voulaient fuir l'esclavage partaient jusqu'en Haïti à bord de voiliers qu'ils "empruntaient" le temps de recouvrer la liberté. 
La tradition s'est perpétuée lors de la deuxième guerre mondiale où le gommier devint le symbole de la résistance à l'administration de Vichy et le meilleur moyen de rejoindre la "dissidence" sur Sainte Lucie.
Gommier
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Aujourd'hui, le gommier est également utilisé en école de voile traditionnelle, et des régates et championnats sont régulièrement organisés. Une nouvelle génération de gommiers est apparue, à l'architecture rénovée, de conception plus légère (notamment par la redistribution des membrures et des barres de maintien) et au graphisme des coques plus audacieux. Mais la base de sa construction fait toujours appel à la technique de creusage et d'écartement du tronc de gommier.
Gondole
Gondole
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Embarcation utilisée à Venise pour le transport des passagers et des marchandises.
La gondole, telle que nous la connaissons aujourd'hui, est l'aboutissement d'une très longue évolution : elle résulte de cinq siècles de modifications constantes, apportées pour répondre aux exigences des usagers et pour améliorer les qualités nautiques de cette embarcation, mais surtout pour adapter la coque aux différents changements subis par les eaux sur lesquelles elle devait naviguer.
La couleur noire fut imposée par la République dans les années 1630 pour limiter la somptuosité des ornements dont usaient les nobles et les riches pour décorer leurs gondoles.
Le modèle le plus courant encore aujourd'hui est un bateau à fond plat, dont la caractéristique principale est une courbure accentuée de l'axe longitudinal, dirigée vers la droite pour un observateur placé à l'arrière (le côté gauche est plus large que le côté droit) ; c'est pourquoi elle se déplace toujours légèrement inclinée. Cette asymétrie compense la présence d'un seul aviron à tribord et rend la gondole extrêmement maniable et stable en dépit de sa longueur.
Elle mesure quasiment 11 mètres de long, 1,50 mètre de large ; elle pèse plus de 350 kg et son fond plat lui permet de passer même lorsque l'eau n'a que quelques centimètres de profondeur.
Fero de prova
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Sa construction requiert huit sortes de bois et elle résulte de l'agencement de 280 pièces différentes. Les deux seules parties en métal sont le fero de prova (terme vénitien) situé à la proue, et le risso, situé à la poupe. La partie la plus haute et la plus ample est constituée d'un morceau d'aluminium ou d'acier qui symbolise le chapeau du doge, les morceaux horizontaux représentent les 6 quartiers de Venise. La dent derrière le chapeau du doge est le symbole de l'île de la Giudecca.
Les gondoles sont habituellement manœuvrées par un gondolier (dont le poids est en partie équilibré par l'ornementation de la proue, pesant environ 20 kg) à l'aide d'un aviron ; mais, de plus en plus, elles sont équipées d'un moteur.
D'autres types de gondoles ont existé, parfois armées de plusieurs avirons, servant soit de bateau annexe, soit pour la parade, et alors richement décorées.

En France, on appelle gondole une petite embarcation normande à fond plat de la région du Cotentin.
Gorgère Pièce de bois galbée qui, appliquée à l'étrave, s'élevait vers le beaupré en s'arrondissant, pour former la partie inférieure du "taille-mer".
Gourse Petits pointus de servitude utilisés conjointement avec les allèges et les mahonnes dans le port de Marseille pendant la deuxième moitié du XIXe siècle ; des bateaux très grossiers, aux formes pleines, utilisés exclusivement à l'aviron ou en remorque.
Désigna ensuite dans des cas très variés diverses formes de pointus, souvent utilisés à l'aviron pour la pêche à la senne de plage.
Gouttière Pièce qui, formant une liaison entre les ponts et la muraille d'un navire, servait de conduit pour diriger l'écoulement des eaux. Appelée également serre-gouttière ou tire-point.
Gozo Ancien petit voilier maltais.
Grand-mât Mât central d'un trois-mâts ; mât d'arrière d'une goélette ou d'un brick ; mât d'avant d'un ketch.
Grand-voile Voile carrée inférieure du grand mât des gréements carrés ou voile principale des gréements auriques ou marconi.
Grenadier Bateau de pêche ponté gréé en lougre, de la plage de La Panne, en mer du Nord.
Gribane
Gribane
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Voilier à fond plat et à faible tirant d'eau utilisé dès le Moyen-Age pour le transport des marchandises dans l'estuaire de la Seine.
Gribane
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Ancêtre de la péniche, très large, la gribane mesurait 20 à 22 mètres de long pour 6 à 8 mètres de large, et son tirant d'eau ne dépassait pas 90 cm, ce qui lui permettait d'accoster très près des berges.
Elle pouvait charger 90 tonnes sur son pont plat, et fut utilisée au milieu du XIXe siècle pour le transport des pierres destinées à l'endiguement de la Seine ; on en dénombrait 150 à cette époque.
La dernière gribane, la Joble, construite en 1886, est exposée au Musée de la Marine de Seine de Caudebec-en-Caux.
Gueurde Nom du palan de hale-breu permettant de soulever la bordure des voiles carrées des chalands de Loire.
Guibre
Guibre
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XVIIIe siècle. Issu de guivre ou de vive, cette partie du navire étant généralement ornée d'un serpent ou d'un poisson sculptés.
Sur les navires en bois, c'est une construction rapportée à l'avant et destinée à fournir les points d'appui nécessaires pour l'installation du beaupré (en recevant les sous barbes et les liures) ou une avancée du pont.
Sur les navires en acier, la guibre, au contraire, fait partie de l'étrave, dont elle n'est qu'un prolongement.
La guibre est composée de :
  • La gorgère.
  • Le taillemer, en deux ou plusieurs éléments.
  • Les flèches, appuyées à la gorgère, de chaque côté, fortes pièces de bois courbées vers le haut soutenant la figure de proue.
  • Les aiguilles, planches ornementées remplissant l'espace entre les flèches et la gorgère.
Guigue
ou Gig
Gig
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Petite embarcation d'origine anglaise (XIXe siècle) à fond plat et mue par des avirons et servant soit sur les navires de guerre à la place des youyous, soit aux amateurs de sports nautiques.
Gig
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Caractérisée par un étambot vertical, des extrémités effilées et un plat-bord au ras de l'eau, elle pouvait gréer un mât court portant une voile à antenne et un petit tapecul.
Guindant Le guindant d'une voile carrée est sa hauteur le long du mât (par opposition au battant d'une voile qui est sa longueur).
Guipon Sorte de pinceau rudimentaire à long manche, destiné à appliquer le joint de brai (fondu à la pigouille et approvisionné dans des seaux en bois) entre les coutures préalablement garnies d'étoupe d'un bordé, lors du calfatage d'un navire en bois.
Le guipon désignait également le balai fait de morceaux de chiffons fixés à un manche et destiné à laver un plancher ou un pont.Guipon
Guirlande Forte pièce de bois courbe située à l'avant et à l'arrière des anciens navires à voiles, qui sert à relier les extrémités bâbord et tribord des murailles.
Lexique des termes marins Voir aussi :
Lexique général des termes marins pour la lettre G


 
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