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MARINE ANCIENNE

Lettre S
Page 2
Lexique des termes marins Voir aussi :
Lexique général des termes marins pour la lettre S
Sardinier
Sardinier
Agrandir Le sardinier Eulalie
La chaloupe sardinière est un bateau à voile utilisé pour la pêche à la sardine avant la motorisation des bateaux. A la fin du XIXe siècle, les chaloupes mesuraient moins de 10 mètres et étaient faciles à manœuvrer à l’aviron. Elles pratiquaient donc la pêche dans son intégralité.
Canot avec étrave rentrante et tableau arrière, le gréement est au tiers avec un taillevent.
Sarti Terme provençal désignant le palan de raidissage des haubans sur les bateaux latins.
Sauterellier
Agrandir Sauterellier
Canot de pêche non ponté de Saint-Valéry sur Somme, gréé en bourcet-malet, propulsé à l'aviron et utilisé pour la pêche à la sauterelle (crevette) dans la baie de Somme.
Savate Pièce de bois articulée entre les deux branches d'un encornât afin qu'il glisse mieux sur le mât.
Scétie
Agrandir Scétie
ou Saettia.
Navire vénitien.
Vaisseau fin et rapide, pourvu d'un long éperon de proue, et portant deux ou trois mâts gréés de voiles latines.
Schooner
Schooner
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Mot anglais signifiant goélette. Couramment employé dans la langue maritime française, surtout au début du XXe siècle, ce terme a persisté longtemps en navigation de plaisance.
Nom donné, en Amérique, à la goélette franche. Utilisé pour la course ainsi que pour la pêche et le cabotage, le schooner connut une grande vogue au XlXe siècle, particulièrement aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.
Schooner à trois mâts
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Le schooner portait à l'origine deux mâts gréés de voiles auriques, généralement surmontées d'un flèche triangulaire, mais les facilités de manœuvre offertes par ce type de gréement encouragèrent les Américains à multiplier le nombre des mâts.
Le plus célèbre du genre reste le Thomas W. Lawson (5218 tonneaux, 117 m de long), qui portait sept mâts mais dont la manœuvre ne nécessitait qu'un équipage réduit de seize hommes. Lancé en 1902, ce schooner devait faire naufrage cinq ans plus tard, au large de l'archipel des Scilly.
Schooner-barge
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Sur la côte atlantique des Etats-Unis, on trouvait également des navires de charge, généralement remorqués, dont le port en lourd pouvait atteindre 3 000 tonnes et qui portaient le nom de schooner-barges, car ils gréaient une mâture courte et des voiles réduites afin de pouvoir se tirer d'affaire en cas d'avarie du remorqueur.
Seilleau
Agrandir Seilleau
Seau en bois muni d'une anse en corde.
Sekuchi
Agrandir Sekuchi
Embarcation traditionnelle de Terengganu, Malaisie.
Sélandre Galère du Moyen Age analogue au dromon, gréée de voiles latines.
Semale
Semaque
« Smal-schip. La Semale qui signifie Bâtiment étroit, & la Semaque, Smak-schip, qui s'appelle aussi en Flamand, Wydt-schip, ou Bâtiment large, sont des bâtimens d'une même construction, & la différence de largeur est même assez souvent très peu considérable. La Semale est assez étroite pour passer au travers de la ville de Gouda, ou Tergoude, en Hollande, par les écluses qui y sont ; & la Semaque, qui est trop large, n'y pouvant passer, passe en dehors, le long des murailles de la ville, par une autre écluse. C'est de-là que vient la difference du nom. Ces bâtimens naviguent souvent de Hollande à Anvers & ailleurs en Flandre. On s'en sert aussi, pour mener des marchandises à bord des grands vaisseaux, & pour en raporter. Le gouvernail est fort large & fort pesant, parce que ces bâtimens n'étant pas aigus & tirant peu d'eau, cette petite quantité d'eau n'est pas capable de faire beaucoup mouvoir le gouvernail : or l'on fait que plus le gouvernail reçoit d'eau & de mouvement, & mieux le vaisseau gouverne. On tient donc le gouvernail des semales bien large, afin qu'il reçoive plus d'eau & qu'il ait plus de mouvement. »
Nicolas Aubin - Dictionnaire de Marine - 1742
Senau
Brick-senau
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ou Brick-senau. Type de brick gréant un mât de senau.
La principale caractéristique de son gréement est un petit mât, appelé senau, placé en arrière et parallèle au grand mât, fixé par le haut à l'extrémité de la hune, et par le bas sur le pont.
Ce mât porte une voile aurique, nommée voile de senau, enverguée à une corne ou pic, et qui se borde par le bas sur le couronnement du navire.
La corne est appuyée sur ce mât, par une de ses extrémités terminée en croissant, et c'est sur elle qu'est enverguée la voile de senau. L'établissement de ce mâtereau, pour porter la voile de senau, permet au grand mât d'être gréé d'une voile basse, dont l'établissement serait délicate autrement.
Tout bâtiment ainsi équipé est dit gréé en senau.
Senau
(mât de)
Mât placé immédiatement en arrière des bas mâts des voiliers à gréement carré, doublant celui-ci, et sur lequel est gréée la brigantine. Il permet à la corne et aux colliers de mât de la brigantine de ne pas rencontrer la basse-vergue du phare carré.
Sentine Puisard au centre du navire, recueillant les eaux s'écoulant dans les canaux des anguillers. Plus la sentine empestait, plus les marins étaient contents : c'était le signe de la parfaite étanchéité de la coque. "A la pompe, point d'effort quand la sentine pue fort !".
Du latin sentina, égout. Aucun rapport étymologique avec le verbe sentir.
Séreur ou Charoi.
Solide canot employé autrefois par les terre-neuviers pour transporter la morue.
Sharpie
AgrandirNonpareil Sharpie
Les sharpies sont des voiliers longs et étroits, à fonds plats, peu profonds, à dérive centrale, aux bordés plats et évasés. Ils sont censés être originaires de New Haven, dans le Connecticut (Etats-Unis), où ils étaient utilisés dans le Long Island Sound pour l'industrie de l'huître, très prospère dans le port de New Haven.
C'est autour de 1840-1850 que les premiers vrais sharpies furent construits dans la région de New Haven.
Sinagot
Sinagot
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Le sinagot (ou sinago) est le voilier de travail traditionnel du Golfe du Morbihan. Le nom de ces bateaux, typiques de la région, dérivait de celui de leur port d'attache : Séné, située au fond du golfe, à proximité de Vannes, qui fournissait la grande majorité des équipages (dont certains étaient totalement familiaux, femmes incluses) de ces voiliers de travail.
On croit que les sinagots sont apparus au XVIIIe siècle ; on en trouvait encore à la fin de la Seconde Guerre mondiale, époque à partir de laquelle ils ont commencé à être motorisés, perdant ainsi tout leur pittoresque.
Sinagot
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Ce bateau était utilisé toute l'année pour la pêche côtière, le plus souvent dans la Baie de Quiberon, et l'ostréiculture (dragage du naissain dans la rivière de Pénerf, notamment). Souvent, en été, le pêcheur et sa famille vivaient à bord.

Sinagot
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Long d'une dizaine de mètres, le sinagot était ponté, à arrière norvégien, portaient deux mâts à pible non haubanés et, parfois, un bout-dehors amovible, doté d'un foc. Il était gréé de voiles au tiers (dont les cornes, sur les plus anciens, étaient presque horizontales), la grand­ voile (nommée taillevent dans ce type de gréement) étant plus haute que la misaine. C'est le gréement de chaloupe.
Les voiles étaient de couleur rouge ocre, due au mélange de suif et d'écorces de pin broyées utilisé pour les tanner. La coque était recouverte d'un enduit goudronné noir.
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