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MARINE ANCIENNE

Lettre C
Page 2
Lexique des termes marins Voir aussi :
Lexique général des termes marins pour la lettre C
Caraque
La Santa-Maria
Agrandir La Santa-Maria
Bien que le nom de caraque ait été utilisé auparavant pour un petit bateau arabe, ce terme caractérise essentiellement le grand voilier de commerce méditerranéen ou ibérique du XVe siècle, assurant le commerce avec le Brésil et les Indes Orientales.
Les latins avaient reçus du Nord la cogue, à la coque pansue, équipée d'un mât portant une seule voile, grande et carrée. Habitués à leurs navires légers à deux ou trois mâts à voiles latines, ils en transformèrent le gréement, ajoutant un petit mât avec une voile carrée à l'avant et un mât portant une voile latine sur antenne à l'arrière, créant ainsi la caraque, qui se répandit à son tour dans le Nord au XVIe siècle.
Elle portait alors des noms divers : nave à Gênes, nao au Portugal. Elle se perfectionna, recevant un beaupré, souvent un deuxième mât arrière à voile latine (contre-artimon), parfois un bourcet (hunier) au-dessus de la grand-voile.

Au Portugal, elle grandit, le nombre des étages augmenta (jusqu'à cinq) sur le gaillard d'avant et le château arrière, chacun plus étroit. Le nombre des hommes embarqués atteignit 2000. On lui ajouta une civadière sous le beaupré, un hunier sur le mât avant et son arrière rond devint plat.
Au début du XVIIe siècle, elle atteignit 1500 à 2000 tonneaux. Mais elle disparut, remplacée peu à peu et dès la fin du XVIe siècle par le galion, aux formes plus stables.
La caraque Victoria
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<< Victoria

La seule caraque de Magellan qui revint de l'expédition, trois ans après son départ. Ce navire est aussi le premier qui ait fait le tour du monde.
Caraque La Grande Françoise
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La Grande Françoise >>

Une des dernières caraques, construite en France en 1535. Elle fut la rivale de l'anglaise Great Henri et se montrait si encombrante qu'elle ne pouvait se déplacer dans le port du Havre.
La caraque Great Henri
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La caraque Henri Grâce à Dieu (1514)

Connue familièrement sous le nom de Great Henri, cette caraque construite par la volonté de Henri VIII d'Angleterre était la plus puissante du XVIe siècle.
Elle alignait 21 grosses pièces de bronze et 130 canons en fer de plus petit calibre.
Réparée en 1536, elle fut détruite par un incendie en 1552 sans avoir jamais tiré un coup de canon.
Caravelle
Caravelle
Le mot caravelle apparaît pour la première fois au XIVe siècle. Il désigne alors de petits voiliers à proue ronde et poupe carrée de la Méditerranée occidentale ou des côtes du Portugal. Faite pour la pêche et le petit cabotage, la caravelle dut pourtant sa célébrité aux grandes découvertes maritimes.
La caravelle survécut jusqu'au milieu du XVIIe siècle.
Cargue Cordage qui sert à relever les voiles carrées contre leurs vergues, grâce à des poulies fixées sur celles-ci. Pour les soustraire à l'action du vent, on dit que l'on cargue les voiles.
Sur les voiles principales, il y en a six, symétriques :
- Deux cargues-points, frappées aux coins inférieurs.
- Deux cargues-boulines, qui prennent la ralingue de côté, à la patte de bouline médiane.
- Deux cargues-fonds, au tiers de la ralingue de fond.
Pour les très grandes voiles, on rajoute des fausses-cargues pour serrer la toile, entre les cargues-points et les cargues-fonds.
Sur les voiles supérieures, il y a seulement les deux cargues-points et une seule cargue-fond.
La brigantine et les voiles auriques sur corne peuvent posséder des cargues qui les plient, en partie contre le mât, en partie sous la corne.
Cargue-à-vue Cordage mince employé pour relever le bas d'une basse-voile afin de permettre au pilote ou à l'homme de barre de voir sur l'avant.
Cargue-bouline La cargue-bouline est frappée au milieu de la ralingue de chute d'une basse-voile ou d'un hunier. Elle monte sur la face avant de la voile, passe dans une poulie fixée sur la vergue et redescend sur le pont sur l'arrière de la voile. Ces cargues servent à étendre sur la vergue les ralingues de chute de la voile.
Cargue-point Manœuvre servant à retrousser sur la vergue les points inférieurs d'une voile carrée.
Filin frappé sur des points d'amure des voiles carrées, qui sert comme les autres cargues à étouffer la voile.
Cargue-fond Manœuvre par laquelle le bas d'une voile carrée est relevé vers la vergue.
Cargue du bas, donc du fond d'une voile carrée.
Carguer Agir sur les cargues d'une voile pour la retrousser et la soustraire à l'action du vent.
Carguette Manœuvre servant à faire passer l'antenne d'un bord à l'autre sur les bateaux équipés d'une voile latine.
Caronade
Caronade
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Type de canon apparu vers la fin du XVIIIe siècle, inventé par la firme écossaise « Carron and Co. ».
Plus court et beaucoup plus léger que les pièces en usage à cette époque, son faible recul permettait une cadence de tir plus rapide.

« Au commencement de l'année 1779, on coula à la fonderie de la compagnie Caron, sur la rivière Caron, en Écosse, une pièce nouvelle de l'invention du général Melville. On lui donna d'abord le nom de smasher (écrase, assomme) et on ne l'employa que sur quelques frégates et les bâtiments d'un rang inférieur. C'est cette arme que plus tard on nomma caronade. Son usage se répandit rapidement ». (O. Troude. Batailles navales de la France. 1867).

Ces canons de portée réduite, surnommés « écraseurs », étaient terriblement efficaces dans les combats rapprochés. Les caronades n'étaient pas comptées dans le nombre de canons d'un vaisseau mais pouvaient constituer l'armement principal d'une frégate. La France attendit 1794, avant de les adopter.
Carré • Salon des officiers, sous le gaillard d'arrière ou la dunette.
• Tout gréement comprenant au moins un mât entièrement muni de voiles carrées.
• Trois-mâts, quatre-mâts, cinq-mâts carré : navire dont tous les mâts sont entièrement munis de voiles carrées.
Carré
(trois-mâts carré)
Voilier dont les trois mâts portent des voiles carrées.
Le mât d'artimon porte des voiles carrées en avant et une brigantine sur l'arrière.
-Le trois-mâts barque se distingue par un mât d'artimon portant une brigantine et une voile de flèche au-dessus (voir Barque).
Voilure d'un trois-mâts carréAgrandir
Voiles carrées :
1 - Misaine
2 - Petit hunier
3 - Petit hunier volant
4 - Petit perroquet
5 - Petit cacatois
6 - Grand-voile
7 - Grand hunier
8 - Grand hunier volant
9 - Grand perroquet
10 - Grand cacatois
11 - Grand contre-cacatois
12 - Artimon
13 - Perroquet de fougue
14 - Perroquet de fougue volant
15 - Perruche
16 - Cacatois de perruche
Voiles d'étais :
17 - Clin-foc
18 - Petit foc
19 - Grand foc
20 - Trinquette
21 - Voile d'étai de grand hunier
22 - Voile d'étai de grand perroquet
23 - Voile d'étai de perroquet de fougue

24 - Brigantine

Voiles d'appoint :
25 - Bonnette de hunier bâbord
26 - Bonnette de perroquet bâbord
27 - Bonnette de misaine tribord
28 - Bonnette de hunier tribord
29 - Bonnette de perroquet tribord
 
Carrée (voile)
Voile carrée
La voile carrée a, en réalité, la forme d'un trapèze régulier dont le plus petit côté se trouve vers le haut et est envergué. On l'appelle également voile à trait carré, car elle est portée par une vergue tenue à angle droit sur le mât.
C'est le premier type de voile connu dans les pays européens. Les bateaux grecs ou romains en portaient une seule, sauf exception, et de ce fait ne pouvaient adopter que l'allure du largue ou du vent arrière.
Remplacée en Méditerranée par la voile latine, elle se perfectionna sur l'Atlantique et la mer du Nord. Les navires furent peu à peu munis de plusieurs voiles carrées se répartissant sur plusieurs mâts, ce qui permit de mieux tenir la route en équilibrant les voiles de l'avant et celles de l'arrière, puis d'amener cette route plus près du vent en orientant les vergues au moyen de bras. On renforçait cette orientation en tirant le point d'écoute (coin inférieur sous le vent) vers l'arrière et le point d'amure (coin inférieur au vent) vers l'avant. La bouline permit de serrer le vent davantage.
Pour pouvoir manœuvrer ces voiles qui grandissaient en même temps que les navires, il fallut les diviser. C'est ainsi qu'on disposa, au-dessus de la misaine et de la grand-voile, des huniers portés par des mâts de hune. Bientôt trop importants eux aussi, ils furent divisés en deux, le hunier fixe et le hunier volant. Au-dessus, on adapta les perroquets, sur des mâts de perroquet, puis les cacatois et même, quelquefois, au XIXe siècle, des contre-cacatois.
Sur l'artimon, le hunier s'appelle perroquet de fougue et est surmonté par la perruche et le cacatois de perruche.
Jusqu'à l'apparition des focs, à la fin du XVIIe siècle, le beaupré porta également des voiles carrées : perroquet de beaupré au-dessus, civadière et contre-civadière au-dessous.
Les voiles carrées sont tenues dans chaque coin inférieur :
- Pour les voiles supérieures, par une écoute à la vergue inférieure.
- Pour les voiles inférieures, par une amure et une écoute aux bords du navire.
Les côtés d'une voile carrée sont :
- En haut, l'envergure.
- En bas, le fond ou bordure.
- De chaque côté, la chute.
Carvelle Le terme carvel, qui vient du néerlandais karveel, synonyme du français à franc-bord, désignait, à la fin du XVIe siècle, la manière de clouer les planches du bordé sur les membrures en les posant bord à bord, les interstices étant calfatés.
Cette technique, employée depuis longtemps dans les pays méridionaux, se développa dans le Nord à cette époque, remplaçant l'ancien bordé à clin, où chaque planche recouvre partiellement la suivante.
De la Baltique à la Manche, on appela carvelle ou crevelle un navire ainsi bordé.
Catalane
Barque catalane
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La barque catalane est le pointu traditionnel des rivages languedociens.
Elle est originaire de Catalogne, où elle était utilisée pour la pêche des sardines et des anchois. Les pêcheurs catalans introduisirent ce type d'embarcation au Languedoc au XVIIIe siècle.
Ses qualités nautiques contribuèrent au développement de la pêche au large, et incitèrent les Languedociens à en reproduire le modèle.
Toujours peinte de couleurs vives, longue et fine, aux extrémités relativement symétriques, la barque catalane se caractérise par des formes rentrantes et un bouge important. Son gréement particulier se compose d'un mât fortement incliné vers l'avant gréé d'une grande voile latine.
Céraste
Agrandir Céraste
Galère employée en Méditerranée durant le dernier siècle avant notre ère.
Légère, rapide, elle comptait un seul rang de rames et une grande voile carrée.
Cercles de mât Cercles de bois qui coulissent autour du mât et servent à tenir le guindant d'une voile aurique.
Chaie Voir Bélandre.
Chaîne Assemblage de mailles de fer ou d'acier fermées les unes sur les autres.
Il y a très longtemps que les chaînes sont utilisées à bord des navires et leur emploi en temps que ligne de mouillage est relativement récent.
Sans compter le rôle qu'elles ont joué auprès des galériens en les maintenant à leur banc, les chaînes de fer étaient utilisées, malgré leur poids, pour remplacer les filins de chanvre là où ceux-ci risquaient de se rompre. Elles servaient à fixer l'extrémité des haubans à la coque ou à renforcer une manœuvre essentielle au cours d'un combat : chaîne de gouvernail, chaîne de vergue, chaînes de croc sur les grappins d'abordage, etc.
Les chaînes-câbles, destinées au mouillage des navires, firent leur apparition au début du XIXe siècle, mais elles étaient alors réservées aux navires en campagne lointaine, puis leur usage se généralisa.
Par ailleurs, on utilisait des chaînes de forte taille, soulagées de place en place par des radeaux, pour barrer l'entrée des ports.
Chaland XIIe siècle. Emprunté du grec byzantin khelandion, bateau de guerre.
Chaland de Loire
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Chaland
A l'origine bateau de la Loire à fond plat et à forme carrée du XVe siècle, allant à la voile et à la rame, le terme s'est étendu d'une part, à tous les bateaux de ce genre navigant sur les canaux et rivières (par halage ou remorquage), d'autre par aux allèges des ports, qui chargent ou déchargent les bâtiments qui ne peuvent approcher du quai.
Depuis la guerre de 1940-1945, on appelle aussi chalands (ou péniche) de débarquement les bateaux automoteurs à fond plat et avant rabattable qui permettent les débarquements de troupes et d'engins blindés sur une plage.
Chalibardon Chaland à voile de grande taille, pointu à l'étrave, à fond plat très cintré, utilisé sur l'Adour pour le transport. Il est gréé d'une voile carrée et dirigé avec un long aviron de queue.
Ses bordés sont assemblés à queue d'aronde.
Lexique des termes marins Voir aussi :
Lexique général des termes marins pour la lettre C


 
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